Pygmalion

 


Aphrodite donnant vie à sa statue

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LA MYTHOLOGIE

Dans l’imaginaire de l’humanité, les premiers robots, c’est nous. Les tablettes mésopotamiennes déterrées par les archéologues et qui remontent à des millénaires, nous racontent cette histoire : << Les dieux vivaient entre eux, dans une société inégalitaire. La majorité travaillait, pour le compte d’une élite oisive. Un jour, les travailleurs divins, se jugeant exploités, se révoltèrent. Le dieu des techniques proposa alors qu’on fabrique des pantins doués de vie, qu’on mettrait au travail à la place des dieux. Ce furent les hommes. Pour que ces esclaves ne puissent se révolter, on les fit nettement inférieurs aux dieux, et voués à la mort >>.

HÉPHAISTOS

A part l'homme qui selon la religion chrétienne est une créature artificielle créée par dieu, les ancêtres des robots sont aussi présents dans la mythologie grec et romaine. Ainsi l’antiquité fourmille de statues parlantes, ou animées décrites par de nombreux auteurs. Selon le chant XVIII de l'Iliade (Homère, VIIIe siècle avant J.C.) Héphaïstos fut le premier fabricant de créatures artificielles "techniques". Homère y décrit des tables circulaires sur trois pieds, munies de roues. Autonomes, elles se rendaient seules vers l'Olympe pour y transporter les produits de la forge d’Héphaïstos. Héphaïstos s’était également construit deux servantes en or qui l’assistaient dans ses travaux, Homère précise même qu'elles pouvaient parler et penser. Héphaïstos, fils de Zeus et d’Héra, époux d’Aphrodite, dieu de la technologie chez les Grecs, est plus connu sous son nom romain de Vulcain, dieu des forgerons.

PYGMALION

Ovide, dans ses Métamorphoses, conte l’histoire de Pygmalion, roi légendaire de Chypre et sculpteur de talent. Las de ne pas trouver chez les femmes la beauté qu’il recherchait, il créa une statue d’ivoire (ultérieurement dénommée Galatéa) image de la perfection esthétique, et en tomba amoureux. Sensible à ses supplications la déesse Aphrodite insuffla la vie à la statue. Le thème du créateur amoureux de sa “chose” sera repris, entre autres, par l’écrivain irlandais George Bernard Shaw (1856-1950) dans Pygmalion (1913), adapté au Cinéma par George Cukor sous le titre My Fair Lady, puis par l’écrivain de science-fiction Edmund Cooper avec Pygmalion 2113 (double hommage, au mythe et à G. B. Shaw).

 

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