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UN DROLE DE VOL A LA  BANQUE

 

Il y a trois mois  Sylvie, Marc et Max allaient  à l’école comme tous les matins.  Tous les trois arrivèrent en retard à  l’école car leur bus était en panne. La maîtresse, Madame Riche, qui ce matin s’était levée du pied gauche les  renvoya pour une semaine. Les enfants étaient fort contents car avec ce soleil d’été, ils avaient bien envie de se baigner dans la rivière qui longe la rue Bochard. Ils traversèrent la cour en criant. Ils s’arrêtèrent net devant la route.

Marc proposa : « Comme il fait chaud, venez,  on va se baigner dans la Turdine ! » Sylvie  et Mac acceptèrent mais Sylvie  ajouta:  « On va dire bonjour à monsieur Jack Riche le banquier

— On ira lui dire bonjour en revenant de la rivière, dit Marc. »

En arrivant, ils se précipitèrent dans l’eau tiède. Marc plongea le premier, suivi de Sylvie et de Max. Devant eux, une grosse truite nageait.

Max cria :

— Aie ! Je me suis fait mal au pied avec un petit bout de verre.

Sylvie et Marc le prirent par le bras pour l’emmener à la pharmacie quand  les trois enfants  virent un homme cagoulé sortir de la banque avec une mallette pleine de billets. Il avait pris  le banquier en otage. Les trois enfants se cachèrent tout de suite derrière une voiture blanche et ils regardèrent la moto partir.

Peu après ils rentrèrent dans la banque et commencèrent à chercher ce qui s’était passé. Marc commença à chercher dans le tiroir et il trouva le carnet ou le banquier notait le nom des personnes qu’il recevait. Il le prit et vit à la première page :

§        9 H 30 Malik Conte : prêt de 600 F

§        10 H 30 Tamara Chino : prêt de 1000 F

§        13 H Maryline Riche : rien du tout

Il y avait aussi marqué : caméra à réparer (cassée pendant midi )

A ce moment là, les enfants eurent la même idée. Comme la maîtresse s’était absentée pendant la cantine à midi, ils décidèrent de mener l’enquête.

 

Max dit : « J’ai encore mal au pied, je vais m’asseoir deux secondes derrière le comptoir, sous l’évier. Aïe ! Je me suis assis sur un truc pointu. »

Il se leva et vit une boucle d’oreille avec une tête de mort.

Marc décida : « Si c’était la boucle d’oreille du voleur. Il la peut-être perdue en cambriolant la banque. »

Sylvie décida de faire un plan afin qu’ils puissent retrouver le voleur.

Max, passe-moi une feuille ! Marc donne-moi ton stylo !

Elle dessina un plan du quartier.

« Marc, tu iras à la bijouterie pour voir s’ils vendent ce modèle là pendant que Marc et moi irons vendre des billets de tombola pour voir s’il y a quelqu’un qui a un percing sans boucle d’oreille, dit-elle »

Peu de temps après Sylvie et Marc frappèrent à la      porte de chaque maison pour essayer de vendre des billets de tombola. Marc, pendant ce temps, était à la bijouterie. Il demanda au bijoutier : « Avez-vous ce modèle ? » Il prit la boucle d’oreille et la lui fit voir. Le bijoutier la regarda et lui répondit : « Pourquoi me poses-tu cette question ?

—Parce que mon ami en veut une pour son anniversaire.

—Tu me prends pour un clochard ! On vend cela dans les brocantes et même si j’en avais, je les garderais. »

A ces mots, Marc sortit de la bijouterie, monta sur son vélo et se dépêcha d’aller prévenir les autres qu’ils étaient sur une fausse piste. Ainsi, ils décidèrent d’arrêter leur plan.

Nous étions dans une impasse. C’est alors que nous avons pensé à notre ancien instituteur de CP M. Schwing. Après que les enfants eurent fini de traverser la ville, ils arrivèrent chez M. Schwing

C’était un grand bricoleur et depuis qu’il était à la retraite, il consacrait son temps à construire des robots pour gagner sa vie.

Justement, il venait de finir un petit robot policier. Il nous dit que cet androïde s’appelait Bip Bip. Quand Marc le ramena, il le montra à ses deux amis. Max et Sylvie dirent en même temps : « Mais qu’est-ce que c’est que ce tas de ferraille ?

—Mais ce n’est pas un tas de ferraille, c’est Bip Bip le robot de M. Schwing notre ancien instituteur de CP qui me l’a vendu pour qu’on pense à lui.

Sylvie dit : « Regarde, un buste en forme de poubelle, des bras et des jambes en tuyau, des articulations en caoutchouc, des yeux en bille, une main qui tient une loupe et une autre une lampe de poche, un cou en fer, une casquette marron avec un  kiki vert ; Il ne fait pas très sérieux.

— Parle-t-il, dit Max.

— Oui, dit Max. Écoute

—Bip Bip est mon prénom dit le robot lorsqu’on l’appelle 

— Comment fait-on pour communiquer avec lui, demanda Sylvie.

—Regarde, il a une imprimante sur le dos et il nous écrit ce qu’il pense, dit Marc. Ensuite, il nous donne les feuilles

—Est-ce qu’il nous entend, dit Max.

—Oui, répondit le robot.

Tout à  coup, le robot se mit à faire beaucoup de bruit grâce à l’imprimante qu’il a derrière son dos : « Bip, bip, bip, bip, tuuuuuuuuuuuuuuuuu ! »

Une feuille sortit de son imprimante. Il était écrit : NOUS PERDONS DU TEMPS. ALLONS SUR LES LIEUX DU VOL.

Les enfants étaient sur les lieux  du vol un quart d’heure après. Le robot prit sa loupe et commença à fouiller la banque pour trouver des indices sans dire où il allait.

Marc dit au robot qu’ils avaient déjà trouvé un carnet où le banquier notait ses rendez-vous. Il le lui montra. Le robot le lui arracha des mains et lut la page du vendredi 7 avril avec Malik Conte, Tamara Chino et Maryline Riche.

Il tourna la page du jeudi 6 avril et vit :

Jacques Lagrange rend 6000 F

Maryline Riche : rien du tout.

Il tourna encore une fois la page. Au mercredi il y avait : Maryline Riche rien du tout puisque c’est notre institutrice.

Le robot Bip Bip écrit : DEMAIN NOUS IRONS CHEZ MADAME RICHE VOTRE INSTITUTRICE.

« Demain, nous ne pouvons pas, nous devons retourner à l’école, c’est la fin de notre renvoi, dit Marc. Nous serons libres samedi.

—Ce n’est pas grave, nous attendrons samedi, répondirent ses amis »

Le samedi arrivé les trois enfants allèrent voir la maîtresse.

Le robot  lui retourna à la banque et trouva quelques cheveux. Bip Bip essaya de savoir à qui ils appartenaient. Il les analysa, un papier sortit. Il était écrit dessus Jack Lagrange.

Alors, il alla prévenir les enfants qui, tout contents de le revoir, lui demandèrent où il était passé. Il ne dit rien et leur montra la feuille. Marc dit :

« Je connais ce monsieur de vue.

  Si on appelait la police ou alors on va chez Lagrange et avant d’entrer on appellera. ajouta Sylvie 

— Bonne idée, dit Max.

— Très bonne idée, ajouta Marc »

Sylvie prit  alors le téléphone portable de son père. Les trois enfants et BIP, BIP allèrent chez Jack Riche. Ils arrivèrent et Mac sans le faire exprès tapa du pied très fort en disant : « Dépêche-toi de téléphoner à la police. » Jack Lagrange qui avait entendu le coup de pied avait mit l’oreille contre la porte et avait tout entendu ce que Mac avait dit. La police arriva et encercla l’appartement mais le voleur avait une mitraillette. Il ouvrit la porte et tira sur le robot mais les policiers lui tirèrent une balle dans la jambe. Sylvie lui prit sa mitraillette. Un policier mit les menottes au voleur, le descendit dehors et le mit dans la voiture,  tout le village regardait. La maîtresse qui était sa complice se mit à pleurer et se désigna. Sylvie dit  : « Mais où est le banquier ? » Il  était enfermé dans un des grands placards de Jack Lagrange.  La maîtresse et lui eurent dix ans de prison. Quant au robot, Marc, Max et Sylvie l’enterrèrent dans leur petit jardin.

 

 

 

 

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