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KISS Psycho Circus est le jeu, tiré comme son nom l'indique de l'album Psycho Circus et de la série de comics Todd MacFarlane "KISS Psycho Circus". Comme c'est original!

Sorti en 2000, édité par Third Law et Take 2 Interactive en France, il bénéficie d'un bon moteur de jeu, Lithec.

Bon, passons aux choses sérieuses. Qu'est ce qu'il s'y passe, dans ce jeu??? Ben oui faut bien qu'il y aie une histoire.

On reprend l'éternel "les bons vont sauver le monde des méchants", on prend la base de la série Psycho Circus (quatre mondes correspondant à quatre 'Elders'), on mets KISS au milieu, on verse n'importe comment un petit peu de rock'n roll, et hop! On obtient un jeu puissant, tirant sur le Doom Like, avec quatre niveaux de jeu.

Niveau 1: le plus facile, celui du StarBearear (incarné par Paul).

Une petite introduction au monde de l'eau, l'élément du StarBearer, présenté par la voyante qui vous guide tout le long du jeu. Et puis on se retrouve projeté dans une salle bizarre, la RoadHouse et le Coventry. Au fait, il faudra remarquer que c'est du 100% pur KISS dans ce jeu: même les affiches, qui présentent par exemple la venue d'un groupe nommé Wicked Lester (tiens tiens) ou des couvertures d'albums. On peut même faire tourner un juke box dès le début, qui balance deux trois accords de Psycho Circus. Si, comme moi, vous détestez la chanson, vous vous ferez un plaisir de le détruire à coup de sabre. Paf! Attention tout de même à ne pas rester trop prêt quand il explose sinon vous perdrez des points de vie…

Le but du jeu, c'est quand même de sauver le monde, alors on y va. Mais, horreur! Des corps sans tête et menaçants se précipitent sur nous!!! Allez, on en fait de la pâtée pour chien. Gore, ils ont pas fait dans le détail, ça gicle de partout avec des petits bruits très fins. Ca met en appétit tout ça, on en veut plus! Mais ça irait mieux avec un bon petit bazooka. Ca tombe bien, tout au long du niveau on découvre des armes nouvelles toutes plus puissantes les unes que les autres.

Plus on progresse dans le jeu aussi, plus on découvre de monstres plus vilains les uns que les autres. Plutôt originaux, d'ailleurs: par exemple, à part les monstrueux Headless du début, il y a de gros dragons sur pattes qui crachent du feu (Stump), des ballons de gaz qui volent et déchargent une substance maléfique (Gaz Bag), des hommes canon qui sont assez difficiles à tuer (Ballbuster), et bien d'autres encore.

L'arme suprême du Starbearer est une sorte de grosse étoile que l'on peut lancer et qui explose en vol.

Tout au long des niveaux, on trouvera des petits bouts des armures de chaque personnage de KISS, quand on a trouvé le masque il n'y plus beaucoup de chemin avant la fin du niveau. Un bon point, ça.

Au niveau fun, dans ce niveau, on retiendra plusieurs petits détails qui font bien marrer au début, par exemple on peut se voir dans la glace, péter plein de trucs, et voir une grosse bonne femme et une armée de Headless danser une chorégraphie géniale et hilarante sur le thème de Love Gun.

A la fin du niveau, après une petite ballade dans un cirque bourré de monstres en cage, arrive le chef suprême, Fortunado le clown, contre lequel il vaut mieux avoir beaucoup de ressources, ça surprend au début! Il lance des massues explosives, tourne sur lui même à toute vitesse, bref de la parodie très fun mais impossible à gérer…

Niveau 2: moyen, celui du Catman (incarné par Peter).

Quand on a enfin réussi à tuer ce sale clown et qu'on a sauté de joie sur son siège en contemplant la -magnifique- animation de fin de niveau, la vieille du début nous envoie chez le Catman, le royaume de la terre.

On a pour première arme un monstruogriffe, qui comme son nom l'indique sert à griffer les adversaires. Logique, c'est un chat.

Les monstres sont à la base les mêmes que ceux du niveau précédent. On en trouvera de nouveaux tout au long du jeu de toute façon, donc sur ce point là rien à redire on reste bel et bien dans le Doom bourrin.

Ce qui est intéressant dans le niveau de la Terre, ce sont les paysages que je trouve plutôt bien réussis. Evidemment, pour en profiter il faut au minimum un P-III et une bonne carte graphique (au revoir 3Dfx!).

Revenons au niveau. Pas de grandes innovations par rapport à l'autre donc, toujours du bourrin. Il faut faire gaffe de pas se péter la gueule dans les ravins, c'est la seule vraie difficulté: rester concentré.

Le maître des lieux est un espèce de taureau (ou de Minotaure?) armé d'un fouet. Ah oui, j'allais oublier, le fouet c'est l'arme attitrée du Catman, il peut s'en servir pour faire mal ou pour grimper un peu partout, pas mal. La lance lui sert également à la fin du niveau. Bref, pour en revenir au chef, c'est du gâteau par rapport à celui du niveau précédent: il a beau charger, fouetter: il sera maîtrisé en moins d'une dizaine d'essais pour la plupart des joueurs 'qui s'y connaissent pas trop'…

Niveau 3: difficile, celui du Celestial (incarné par Ace).

Mon niveau préféré est celui de Space Ace, car je pense que c'est celui qui correspond le plus à la personnalité du guitariste. Rien qu'à voir le gugusse qu'ils lui ont fait, la ressemblance est quand même frappante!

Toujours pareil, avec une tendance cependant à développer des monstres encore plus futuristes (on retrouvera notamment un clown à hélice qui lance des massues explosives), tels que les Strutter (à quoi ça ressemble??? Euh???), qui vivent dans l'eau et qui tirent des salves assez puissantes…

Les décors sont supers, ils font vraiment ressortir l'aspect science fiction cher à Frehley. Au cours du jeu, on se retrouve par exemple dans une centrale électrique, pourquoi? Parcequ'il joue de la guitare électrique bien sûr!!!

Non, soyons sérieux. Les armes du Celestial sont les plus puissantes du jeu, ça va du désintégrateur électrique du début au canon laser, en finissant par le bouquet final, qui envoie des ondes de chocs bleues partout, ça fait tournoyer l'ennemi, ça explose de tous les côtés bref c'est magnifique si on sait bien s'en servir. C'est là qu'on commence à apprécier le jeu dans son ensemble: whooah, ça défoule comme qui dirait. Pensez à sauvegarder aux moments de baston, ça vous évitera de vous retaper tout le niveau pour arriver au moment crucial: allez hop, on va tuer quelques monstres avec les supers armes du Space Ace…

Mais je m'égare, je m'égare… Bon, donc oui, les supers armes du niveau.

Après avoir traversé la centrale électrique, surprise! On tombe dans un petit parc d'attraction genre Futuroscope, avec des lumières qui clignote de partout. On en oublierait même dans faire gaffe en visitant, et on est surpris quand les saletés nous sautent dessus: il faut rester vigilant.

L'univers est fantastique… Plus j'y pense, quand on est dans ce décor, on se croirait en plein dans la séance de photo de Dynasty.

Le chef de l'univers céleste s'appelle StarGrave, c'est un funambule, et je peux vous dire que c'est un sacré coriace celui là. On a ses nerfs, quoi!!! Alors je vous mets en garde: armez vous de patience avec ce loustic, qui se recharge en électricité dans de grosses bornes au cours de l'affrontement pour mieux vous griller ensuite. Et griller les bornes au début ne sert à rien, il n'en sera que plus puissant…

Niveau 4: Difficile, celui du Demon (incarné par Gene)

Le dernier niveau est peut être le plus décevant… Mais n'exagérons pas, il est bien fun aussi. Seulement on nous met en garde au début, 'aucun combat n'aura été aussi intense que celui là'… Qu'on se le dise.

Déjà, critique: c'est quoi ce skinhead pour incarner Gene??? Il devrait avoir les cheveux longs comme les autres…

C'est le royaume du feu, donc il faut faire gaffe où on met les pieds si on ne veut pas se brûler ou tomber dans les lacs de lave qui constituent le décor. Toujours plein de monstres de partout. Ce qui est marrant c'est que eux, parfois ils y tombent…

Première arme: la hache. Référence à la basse bien sûr, mais pas très maniable. Ca aurait été trop fun d'avoir une langue… Trève de plaisanterie, l'arme suprême c'est le 'lance-dragon', bien que je ne sache pas exactement ce que c'est.

Difficulté, on s'y attendait. Particulièrement énervant, le tour de cirque des Clowns de feu, de quoi piquer une crise. Mais bon c'est qu'un jeu, on ne va pas taper le PC pour ça quand même.

Le maître du niveau s'appelle BlackWell, et puis… admirez la fin! (là j'en ai marre de tout raconter, et j’ai pas encore réussi à finir le jeu surtout!)

 

 

EN GROS

KISS PSYCHO CIRCUS / The nightmare child fait évidemment partie de ce que tout fan de KISS, et plus largement tout amateur de jeu vidéo (un peu bourrin quand même) devrait posséder (à condition d'avoir plus de 16 ans, c'est le SELL qui le dit).

Je ne m'aventurerai pas à donner des notes de jouabilité, de graphismes et autres trucs que des magazines soit disant spécialisés font mieux que moi (ce ne sont cependant que des critiques, donc mieux vaut ne pas s'y fier). Je vous laisse le soin d'aller voir ce qu'ils en disent: moi je le trouve pour ma part plutôt bien réussi, pas de bugs, des beaux graphismes et une vraie originalité pour un genre somme toute banal et assez difficile à renouveler.

Quelques conseils? Ben, si c'est pas encore fait essayer de le trouver, puis amusez vous bien!

Profitez des musiques et de la bande son en général qui est très réussie. Sauvegardez souvent!

Et n'hésitez pas à FAIRE PARLER LA POUDRE!!!

 

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