27 juin 2002

"...dites-moi que je ne suis pas le seul à ressentir quelque chose en voyant une jolie femme ou certaines parties de son anatomie..." disait l'Idéaliste dans son dernier billet. Et bien, cher Idéaliste, j'en connais au moins un autre...


Et l'Incrédule, toujours aussi savoureuse à lire, qui vient de découvrir une possible raison médicale à son anxiété sociale. Contrairement à elle (ou comme elle ? Je ne saurais dire), j'ai toujours soupçonné, quelque part au fond de moi, que quelque chose n'allait pas, quelque chose de beaucoup moins simpliste qu'un simple manque de confiance en soi. Ce malaise, cette gêne maladive, cette timidité chronique qu'on ne réussit qu'à rendre plus évidente à force d'essayer de la cacher. Il me semble que cette "condition" m'a toujours accompagné tout au long de ma vie, depuis aussi longtemps que je puisse me rappeler. Et même aujourd'hui, à quarante ans, elle continue à m'empoisonner l'existence presque quotidiennement. Elle est là chaque fois que je dois faire un appel téléphonique, ou demander des informations à des inconnus dans le cadre de mon travail, ou même simplement lorsque je sais que je vais me retrouver au sein d'un groupe comprenant davantage d'inconnus que de visages familiers.


Beaucoup de choses à raconter depuis quelques jours. Mais comme j'ai négligé de venir écrire ici régulièrement, elles se sont accumulées, et en parler m'apparaît maintenant comme une corvée plutôt qu'un plaisir.

Mais je vais sûrement réussir à me motiver dans les prochains jours...


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