Ill nino "Revolution ... revolucion" CD (Roadrunner)

Ces ricains d'origine sud-américaine sont emmenés tambours battant par Dave Chavarri ex-Pro-Pain. Il m'aura fallu un nombre d'écoutes assez impressionnant pour arriver à faire la chronique de ce 1^er disque. En fait ça me fait penser à du Linkin Park pour la voix et dans la façon de construire les morceaux, mais le tout est un poil plus aggréssif et crade. Et là c'est vers l'influence de Soufly, avec qui Dave a tourné en tant que batteur intermittent, que je me tournerais (pour l'art-work aussi). Mais bon l'ensemble tourne incroyablement bien et je n'arrive pas à savoir si c'est bien ou pas. Le seul intérêt du groupe réside surtout dans les origines sud américaines des zicos (dommage que les textes n'est pas été qu'en espagnol...), mais ça se sent plus ou moins suivant les morceaux. Ill Nino a de très bon titres et d'autres un peu moins sans doute mal exploités .... un  peu déçu donc, mais je suis très exigeant avec cette scène "néo-métal". Si vous adorez les groupes comme Linkin Park et Soulfly, Ill Nino répondra à vos attentes moi j'attends d'écouter la suite.  

IMPROVISATORS DUB meets THE DISCIPLES - Dub & Mixture - (CD, Vicious Circle, 2000)
Dispo chez POGO!

Après un premier album enchanteur et un 12" délirant sur le label Total Heaven, après une multitude de concerts, les Improvisators Dub ont fini par recueillir une réponse positive de la part d'un public avide de sonorités roots et jamaïcaines. Il leur fallait donc passer en quelque sorte passer au niveau supérieur avec un label un peu plus important, Vicious Circle en l'occurence. Je serais presque tenté de dire qu'on reste dans la famille.
Musicalement, c'est clair on reste dans le dub généreux où la présence renforcée des sonorités et effets électroniques ne parviennent pas à estomper la chaleur originelle du genre. L'espace sonore est remarquablement bien exploité, la basse est lourde et profonde, la grosse caisse pulse infatigablement, les percussions sont finement syncopées, et tout le reste (mélodica, claviers, groove box, guitare, samples, sax, sitar, flûtes, ...) se fait l'écho de la couleur de chaque morceau. On voyage beaucoup en écoutant ce disque. On pense bien sûr à la Jamaïque, mais aussi à la moiteur de la forêt amazonienne, la spiritualité de l'Inde, et parfois à la noirceur d'un environnement urbain hostile.

After a first album and a mental 12" on Total Heaven label, after numerous concerts, the Improvisators Dub finally got a positive response from an hungry for roots and jamaican sounds audience. So they needed to get on a higher level with a bit more important label, Vicious Circle. I would be tempted to say hat it stays in the familly.
Musically speaking, it's clear that it stays in generous dub where the reinforced presence of electronic sounds and effects does not affect the original heat of the genre. The sound space is remarkably well exploited, the bass is deep and heavy, the bass drum tirelessly pulses, the percussions are nicely fainted, while all that is left (melodica, keyboards, groove box, samples, sax, sitar, flutes, ...) make themselves the echo of each track's color. One travels a lot when listenning to this album. One will think of Jamaica off course, but also off the Amazonian forest stickyness, of India's spirituality, and sometimes of the darkness of an hostile urban environnement.