CHRONIQUES DE MUSIQUE - MUSIC REVIEWS
S

 

25/01/03
(LiB)

Seanews / Unlogistic "splitt" 7" (Happy dick Milk / Réjuvenation)

Voici enfin le tant attendu splitt ep réunissant les beaux gosses de Seanews et les dégénérés d’Unlogistic.
Seanews, qui après une démo prometteuse et des concerts qui avaient le don de me mettre en transe, nous livrent ici 2 nouvelles bombes Rock n’DC, sans doute leurs meilleurs titres à ce jour. « Pass the way » et « Personal Curbs » sont 2 tubes imparables à chanter à tu tête tellement les paroles vous rentrent dans le crâne. Même si la touche Discord Style est reconnaissable, le groupe s ‘éloignent tout de même petit à petit de ses influences pour faire place à une personnalité de + en + forte.
Après la 1ère baffe, je retourne allègrement la galette pour me prendre en pleine poire les fous furieux et géniaux Unlogistic (ouais je sais, je suis un peu maso). « Not like You » et « Heavy mental » sont dans la même veine que leur second album. Pleins de zolies mélodies avec un featuring bouleversant de Steph’ & Gildas Seanews, pour le 1er morceau, et destroy speedos pour le second. Bref 2 nouveaux titres titanesques, un vrai régal pour mes oreilles.
Ah la la, la tête me tourne et la seule envie que vous aurez est de vous remettre immédiatement ce skeud pour vous reprendre les 4 titres dans la face (et ainsi de suite). Ce disque est une tuerie absolue sans compter qu’il est emballé dans une magnifique pochette réalisée avec talent par Steph’ Seanews. A se procurer d’urgence sous peine de passer à côté du splitt ep de l’année ! ! !

05/01/03
(LiB)

(le) Singe Blanc "s/t" CD (Acraciaprod@caramail.com / www.lesingeblanc.fr.st)

Etrange disque que voilà ! 5 titres oscillant entre un Belly Button plus noise et plus cradingue et un Gordz pour le côté barré du chant et la guitare, assez discrète d'ailleurs. Le Singe Blanc s'est construit un univers personnel bruyant, original et dérangé, ce qui les rend difficile à chroniquer, il suffit d'écouter les bombes sonores tel que "Beurk DTT" (mon préféré) ou "Basta" pour se rendre compte de l'inventivité du combo. Un maxi qui nous fait découvrir de la meilleur façon ce jeune groupe, tout en me laissant penser que les compositions doivent exploser en concert, valorisant encore plus leurs chansons. Très grosse surprise.

05/01/03
(LiB)

Sophia et Moi "s/t" CD-R (josette@fr.fm)

Ce jeune groupe bordelais formé début 2000, fait preuve d'une grande maturité musicale. Les 5 titres de ce premier opus nous fait découvrir un groupe à mi chemin de la pop noisy et de références tel que Sonic Youth, Fugazi, Shellac, June of 44 ou Chevreuil. Les voix se font discrètes laissant l'auditeur se faire captiver par les mélodies ingénieuses et pourvu d'un son claire remarquable. A l'écoute de Sophia et Moi, on perçoit nos propres images, on est pas loin d'une bande sonore d'un film imaginaire (ce qui est le cas apparemment sur scène). Sophia et Moi devrait recevoir un accueil à la mesure de leur talent. Leur musique est belle, troublante et envoûtante, à vous de la percevoir.

06/09/02
(LiB)

Seanews "s/t" CD-R (Dangerous at Drive Rds / dangerousatdrive@caramail.com)

C'est derrière une présentation fort jolie et très pro que l'on retrouve les 4 premiers titres du  jeune quatuor parisien Seanews. 4 titres, desservi par un très bon son, alliant sensibilité et énergie pour une  musique navigant entre des influences tel que Drive Like Yehu, Sonic Youth ("Gros peter"), Fugazi (et oui steph') ou encore Unwound (du début). Chaque morceau a pourtant une personnalité propre, les groupes suscités ne devant servir qu'à vous donner la "sensibilité" musicale de ces 4 garçons (dans le vent). Cette 1er démo nous permet de se faire une idée de ce que peut donner le groupe sur scène...A l'heure du néo métal de mes genoux, il est heureux d'entendre des groupes qui savent encore composer de vrais chansons même si ils doivent se sentir seul dans le paysage musicale français actuel. En conclusion si tu aimes les groupes que j'ai cité ci-dessus n'hésites pas.

23/06/02
(LiB)

Slipknot "Iowa" CD ('Roadrunner)

C'est sûrement l'album qui était le plus attendu cet été, qu'allait être le successeur de ce premier opus qui avait repoussé la brutalité sonore à un niveau non atteint dans le genre, faisant passer des groupes comme Korn, Soulfly ou Limp Bizkit pour des boys scout ! Serait-ce une simple resucée ou une nouvelle claque dans la gueule. Et Slipknot ne déçoit pas. Ils emmènent leur musique vers des territoires plus lourds (comme l'apocalyptique dernier morceau "Iowa" de 15 minutes) et en même temps plus violents (est-ce possible ?), tout en saupoudrant de refrains que les kids (aveuglés ?) pourront reprendre frénétiquement en chœurs. Des morceaux comme "People=shit" ou "Heretic anthems" en sont des bons exemples. 14 titres et pas un seul à jeter, Excellent.

23/06/02
(LiB)

SEVEN HATE "Matching the profile" CD (AT(h)ome/BMG)

Quelle joie de pouvoir mettre ce 5ème album des savonnettes dans ma platine. Il faut dire qu'ici, on les connais depuis leur 1er disque et qu'on connait leur oeuvre sur les bouts des doigts. J'avais déjà trouvé qu'avec "Is this Glen ?", le groupe avait déjà fait un grand pas, les menant un peu plus loin et leur ouvrant déjà de nouvelles voies à explorer. Ce 5ème opus ne fait que renforcer le travail précédent et l'on découvre un 7 Hate se rapprochant d'un croisement entre Samian et Hot Water Music, tout en conservant leur touche d'antant. Les 4 pois sauteur se préfèrent plus calmes et amènent toujours un peu plus démotions à leur musique. On peut affirmer aujourd'hui quel le groupe est devenu plus mâture et mériterait enfin d'avoir une reconnaissance à la hauteur de leur talent.

23/06/02
(LiB)

Second rate "Grinding to dust 2 years somewhat insane" CD (Kérosène)

1er album pour ces petits gars de St Etienne qui après un premier maxi s'attaquent au long métrage. Ici, on était préparé, du punk qui me fait toujours aussi fortement penser à un mix de Bushmen et Samian. Donc attendez vous à 12 titres qui s'écoutent fort bien, assez reposant même mais pêchus à la fois. Je suis pas un inconditionnel mais c'est plaisant.  

06/06/01
(lo¨c)

SCORN - Greetings From Birmingham - (CD, Hymen, 2000)

Au moment où le concept "dark hop" semblait limité par sa formule, ce nouvel album de Scorn prouve sans difficulté qu'ils restent des possibilités que seul Mick Harris est à même de mettre à jour. "Greetings From Birmingham" fait preuve d'une dynamique ahurissante et inespérée qui rappelle les récentes prestations scéniques de ce projet.
Préparez-vous à subir les assauts d'une musique où les infra-basses rugissantes vous feront trembler la carcasse tandis que rythmes implacables vous vrilleront la cervelle... à la limite de l'inconscience, vous découvrirez les mélodies abstraites et subtiles soulignées par les breaks habiles de la section rythmique.
"GFB" est une porte ouverte sur l'esprit de Mick Harris, un exutoire à la frustration, l'anxiété, la colère, et autres tourments de l'âme. C'est aussi un sublime cadeau pour ses fans et un beau "fuck you" à tous les autres... En dehors des modes et du politiquement correct, cet album est totallement indispensable.

When the concept of "dark hop" seemed to be limited by its own formula, this new album by Scorn proves without any difficulty that there are a lot of remaining possibilities which only Mick Harris can bring up to date. "Greetings From Birmigham" shows an astonishing and unexpected dynamic that remind of the recent live perfomances of this project.
Prepare yourself to undergo the assaults of a music where the roaring sub-basses will shake your carcass while the implacable beats will drill your brain... on the boarder of unconsciousness, you'll discover the abstract and subtile melodies, underlined by the clever breaks of the ryhtmic section.
"GFB" is an open door on Mick Harris' spirit, an exutory to frustration, anxiety, wrath and other torments of the soul. It's also a magnificent gift for all his fans and a beautiful "fuck you" for all the others... Away from fashion and politicly correct, this album is totally essential.


06/06/01
(lo¨c)

SEPULTURA - Nation - (CD,Roadrunner, 2001)

Oui, je fais partie de ceux qui n'ont pas du tout été convaincus et même déçus par ce Sepultura nouvelle formule. Mais maintenant, après l'écoute anxieuse de "Nation", c'est avec un grand soulagement et un réel plaisir que je peux crier haut ef fort que cet album tue! Sepultura est en grande forme, la convalescence est terminée. La production est parfaite pour ce mélange brutal de metal, punk et hardcore qui n'hésite pas à se faire plus expérimental en se frottant à d'autres sensations (les violoncelles d'Apocalyptica par exemple). C'est à grand coup d'hymnes guerrières et vengeresses, mais aussi de morceaux plus sombres et inquiets que "Nation" pousse un grand cri de colère et de vie à la face d'un planète devenue folle, une façon radicale de réveiller les masses endormies avant qu'il ne soit trop tard...

Yes, I'm part of those who haven't been convinced at all and even disappointed by this new formula of Sepultura. But now, after the anxious listen of "Nation", it's with relief and real pleasure that I can scream high and loud that this album is killer! Sepultura is in high shape, convalescence has come to an end. Production is perfect for this brutal mix of metal, punk and hardcore that doesn't hesitate to be more experimental when confronting itself to new sensations (for instance, Apocalyptica's cellos). With big strikes of war and vengeance anthems that "Nation" shouts its scream of wrath and life to a the face of a mad planete, a ardical way to awake teh sleeping masses befre it's too late...


29/04/01
(LiB)

SPINESHANK - The Height Of Callousness - (CD,Roadrunner,2000)

Ca fait un bout de temps qu'on suit ce groupe chez pogo (chronique dans le #9 et article dans le #10), et j'avoue que j'étais très curieux d'écouter ce qu'allait donner ce second opus. Alors que le premier était une sorte d'exutoire parfois un peu barbant de leurs influences Fear Factory / Korn et autres, ce second album se veut plus personnel, plus concentré, plus nerveux aussi. Les samples sont bien mieux utilisés et on pourrait plus les rapprocher de Soulfly / Pitschifter maintenant. Des titres comme "Synthetic", "Cyanide 2600", "Malnutrition" ou encore "Transparent" sont de véritables petites tueries à elles-seules, le groupe a enfin trouvé son p'tit mélange et ça le fait. Spineshank répond à toutes nos attentes et est en passe de monter en grade et mériterait une reconnaissance plus large.

Here at pogo, we followed this band for a while now (review in #9 and article in #10) and I must admit that I was very curious to listen to what they would come with on this second opus. While the first was a kind of dull outlet of their Fear Factory / Korn et al. influences, this second album shows the will to be more personnal, focused, and also more nervous. Samples are better used and they could be now compared to Soulfly / Pitschifter. Tracks like "Synthetic", "Cyanide 2600", "Malnutrition" or "Transparent" are killer tunes , the band has found his own little mix and it rocks. Spineshank answers very well to our expectations and would deserve to a larger recognition.


29/04/01
(lo¨c)

SOULFLY - Primitive - (CD,Roadrunner,2000)

Un deuxième album très attendu puisque dans le conflit Max Cavalera versus Sepultura, seul le premier semblait avoir réussi à passer l'épreuve de la séparation avec succès avec un premier album creusant la veine ouverte par "Roots".
La première impression laissée par ce nouvel opus est plutôt mitigée mais la faute en incombe majoritairement au premier titre "Back To The Primitive" qui est le moins intéressant du lot et gâche l'ensemble. Le reste est en effet bien plus excitant même si on reste dans la droite lignée du premier album et la cohésion développée sur l'ensemble des morceaux, malgré la surabondance d'invités (quasiment un tire sur deux!), finira par convaincre les plus sceptiques.
Hardcore, metal, pop rock, dub, hip hop et même new wave se mêlent dans le creuset Soulfly toujours chauffé à blanc par la voix rocailleuse et rageuse de Max. Le tout est entouré d'une aura de spiritualité et de sincérité qui finissent par envahir l'auditeur qui ne peut que succomber!

An awaited second album, considering that in the Max Cavalera versus Sepultura conflict, only the first opponent seemed to have been able to take the exam with a first album which digged the vein open by "Roots".
The first feeling given by a firts listen is rather disappointing but this is mostly due to the first track "Back To The Primitive" which is the less interesting and wastes the unity of the album. The remaining tracks are really more exciting even if it stays right in the direct line of the first album and the coherence developped over the whole tracks, despite a surabundance of guests (nearly one track over two!), will finally convince the most scpetic ones.
Hardcore, metal, pop rock, dub, hip hop and even new wave blend into Soufly's crucible, white hot hated by Max's harsh and raging vocals. It's all surrounded by an aura of spirituality and sincerity which in the end invade the listenner who can do nothing but surrender!


29/04/01
(lo¨c)

SEVEN HATE - Some Fourteen Or More Things... - (CD,Vicious Circle/EMI,2000)

Quelle bonne idée qu'ils ont eu les savonnettes, nous faire la p'tite compil de titres devenus rares, voir impossibles à trouver. On retrouve les 3 titres de leur 1er démo (on en retrouvait 2 sur la compil cd "Never Get Plugged" et un, sur le split ep avec Un Dolor). Et puis les participations à la compil ep de "Twenty One Again", ainsi qu'au Tribute aux 4 Saisons de Vivaldi sorti sur Total Heaven. Ou encore le fabuleux "Under The Water" tiré de la compil CD "Never get Plugged", et puis tout le reste tirés de "What's a Wonderful Comp", "Holiday in Mururoa", "Désintégrons Les Intégristes" ou au mini CD promo du magazine Jade.
Rajoutez à cela 3 versions inédites dont une de "Songs for Lardons" enregistrée par Yann Pillas (Abdomens/Rune), véritable petite tuerie garage qui démoule sévère et pourrait par la même occasion ouvrir des portes au groupe. Nous noterons le magnifique design et sans doute la plus belle pochette du groupe à ce jour, signé Bouzart. 14 titres (plus une surprise) donc, qu'on est content de (re)découvrir, où l'on sent la progression du groupe mais qui s'écoute finalement comme un album. Indispensable.

What a good idea Seven Hate had when they decided to release this compilation of now rare or totally unfoundable tracks. It features the 3 tracks from their first demo (2 could be found on the "Never get Plugged" comp and one on on their split EP with Un Dolor) and a large number of comp tracks ("Twenty One Again", Tribute to the 4 Seasons of Vivaldi", "Never get Plugged", What's a Wonderful Comp", "Holiday in Mururoa", "Désintégrons Les Intégristes") or the promo mini-CD from Jade.
Add to this 3 unreleased versions, one of "Songs for Lardons" recorded by Yann Pillas (Abdomens/Rune), truly killer garage track which seriously damages and could open some doors for Seven Hate's future. Note the nice design and without a doubt their most beautiful-to-date cover made by Bouzart. 14 tracks (+ a surprise) then, that we are happy to (re)discover, where the band's progression is apparent and can be, in the end, listenned as an album. Essential.


06/00
(lo¨c)

Scorn - Imaginaria Award EP - (CD,Hymen,2000)

Alleluia! Vous le saviez déjà, Mick Harris est de retour avec son projet mythique, et aussi le plus populaire, Scorn . Cette résurrection se fait sur le label allemand Ant-Zen spécialisé jusque là dans l'électronique industrielle tendance durement saturée. La collaboration semble pourtant heureuse jusqu'à présent. Pour fêter ce retour annoncé, Mick nous livre donc un mini-album 5 titres, sorte de hors-d'oeuvre en attendant un album pour l'été prochain.
Le disque s'ouvre avec le monstrueux 'Out Of The Picture' où l'infra-basse alterne entre hurlement furieusement distordus et menaçantes ondulations fantomatiques tandis que le rythme martèle sèchement sur un mode drum n bass ralenti. Les sons qui tapissent le fond du paysage sonore soulignent le sentiment général de ce morceau: Scorn est de retour, planquez vos enfants! 'Worried' poursuit avec des rythmes fabuleusement orchestrés qui construisent un groove irrésistible soutenu par une basse sale et saturée. Les sons, très présents dans l'intro, se font plus discrets et planants jusqu'à ce qu'il reprennent le dessus pour un break où ils sont traités comme des cuts de vinyl scratché. 'As If' et son intro papillonnante, marque le retour du piano sur un rythme simple mais efficace et une basse (toujours) sombre. Les autres sons créent une atmosphère inquiétante digne d'un film d'horreur. 'As If part 2' est un titre plus court et plus ambient même si on peut y entendre un rythme. Ce genre d'expérimentation où l'univers de Lull s'immisce dans celui de Scorn était déjà présente sur le titre 'Logghi Barogghi' tiré de l'album éponyme. Mais ici la frénésie précédente est remplacée par des mouvements plus lents. 'Lock' , comme son titre l'indique, joue sur la répétition entêtante d'un rythme hip hop plus enlevé, où la basse, encore une fois saturée, vient jouer les pachydermes psychédéliques dans la finesse d'une mélodie au sonorités proche du dulcimer (comme sur le EP Leave It Out ).
Mick Harris fait bien passer le message: il va continuer à faire son truc sans se soucier des modes. Scorn est toujours le reflet de la colère de son créateur, même si des éléments tels que les basses monsrueuses semblent refléter un sourire ironique...

Hallelujah! You already knew it, Mick Harris is back with his mythic, and also the most popular, Scorn project. This resurrection happens on German label Ant-Zen who were specialized so far in the hard distorted tendancy of industrial electronic. Nevertheless, this collaboration seems to be happy so far. In order to celebrate this annouced return, Mick serves us this EP as an appetitizer for the album to come this summer.
The record opens on the monstruous 'Out Of The Picture' where the infra-bass alternates between furiously distorted screams and menacing spectral ondulations. The sounds that lie in the back of this soundscape underline the general feeling of this track: Scorn is back, hide your children! 'Worried' follows with a fabulously orchestrated of beats that build an irresistible groove, supported by a dirty and distorted bass. Very present in the intro, sounds become more discrete and flying until they get the upper hand for a break where they are treated like cuts of scratched vinyl. 'As If' and its fickle intro, marks the come back of piano on a simple but efficient beat and a (still) dark bass. Other sounds create a horror movie-like disturbing climate. 'As If part 2' is a shorter track and is more ambient, even if you can hear a beat. This kind of experiments where Lull 's universe interferes Scorn 's were already present on the 'Logghi Barogghi' track from the eponym album. But here, previous frenesy is replaced by slower movements. 'Lock' , as its title indicates, plays with the repetition of an upbeat hip hop beat, where bass comes to play the psychedelic pachyderm in the niceties of a melody that sounds close to a dulcimer (like on the Leave It Out EP).
Mick Harris delivers well his message: he will go on making his thing without caring about hype. Scorn is still the reflect of its creator's angriness even if here, some elements like the monstruous bass seem to reflect an ironic smile...

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