La recherche de la paix

   Il était une fois un garçon qui s'appelait Max. Il était grand et mince. Il habitait dans une grande maison qui se trouvait dans un petit village de Provence. Un jour comme tous les jours il rentra de l'école. Il goûta avant de faire ses devoirs. En ouvrant son cartable, il trouva une lettre anonyme sur laquelle était écrit: « Rendez-vous demain à la sortie de l'école. »

Le lendemain, Max se réveilla, s'habilla et alla déjeuner. Il partit sur le chemin de l'école. Il était  en retard. Eddy se moqua de lui. La journée lui sembla longue. En sortant de l'école, il se battit avec Eddy comme la veille. Il attendit son correspondant mystérieux. Personne ne vint. Alors qu'il allait partir Eddy apparut. Il lui dit : «  C'est moi qui t'ai donné rendez-vous.

—  Ah bon, dit Max

—  Oui, c'est moi qui t'ai donné rendez-vous hier avec la lettre anonyme !dit Eddy.

Je voulais te dire que puisque tu m’ennuies plus et que mon père est magicien il enverra une fausse déclaration de guerre invisible. Elle ne deviendra visible que  dans la boîte aux lettres du Président de la République et  provoquera la guerre. Comme mon père est magicien, il nous protégera en nous ensorcelant. Max rentra en courant chez lui.  Il alla dans sa chambre et s'allongea sur son lit en pleurant. Une fée vint. Elle lui dit: « Pourquoi pleures-tu ?

—  Parce que le père d’Eddy va envoyer une fausse déclaration de guerre au Président de la République, dit t-il.

— Maintenant je suis là pour t'aider, dit la fée. Nous allons surveiller la boîte aux lettres du président.

—  Allez on y va,  s'écria joyeusement Max. » Ils sortirent invisibles. Ils se rendirent devant la maison du Président de la République où bientôt ils virent le facteur arriver. Ils se décalèrent de deux,  trois pas à peu près. La fée Victoria dit à Max: “Quand le facteur sera parti, on regardera dans la boîte aux lettres. "Le facteur partit. Ils allèrent vite chercher dans la boîte aux lettres du Président de la République. Victoria vit la lettre, elle l'attrapa. Max rentra chez lui. Le lendemain, il dit à Eddy: « La lettre de ton père n'est pas arrivée. »

Tout à coup la cloche qui était au-dessus de la porte d'entrée sonna. Les cours commencèrent. Eddy était en colère contre Max qui le regarda d'un air joyeux. La matinée était finie. Il rentra chez lui, dans son cher village de Provence, Eddy fit de même. Quand il arriva chez lui son père lui fit don d'une montre de famille. Eddy dit à son père: « Max a déjoué notre plan. Il a pris la lettre qu'on a envoyée. » L'après midi Eddy dit à Max: « Cette fois tu devras désamorcer une bombe. » Max avait cours de gymnastique dix minutes plus tard, mais son prof de gym n'était pas là et c'était le dernier cours de la journée. Alors il rentra chez lui, il alla dans sa chambre et se dit: « Comment je vais faire cette fois ? » Tout à coup la fée vint et lui dit: «  Qu’est ce qui se passe maintenant!

—  Et bien il y a une bombe à désamorcer, dit Max.

— Rien que ça! s'écria Victoria. Mais où ça ?

—  Je pensais que c'était toi qu'il allait me le dire! dit le garçon. Comment allons nous savoir où est cette maudite bombe ?

— Je ne sais pas, répondit la fée Victoria.

—  Comment allons nous faire alors? dit Max.

— Je crois que j'ai une idée ! s’écria Victoria. Je vais demander à ma baguette magique où elle se trouve. Baguette magique cherche la bombe. »

La baguette réagit et avança. Victoria et Max la suivirent. Elle alla vers la maison du Président et sauta sur le toit. La fée dit : « Mais comment va t'on faire pour monter ? » La fée prit Max par la main et ils s'envolèrent sur le toit. La fée alla dans la cheminée,  trouva la bombe qui était sous les cendres et elle vit les fils. Elle demanda à Max: « Parmi ces quatre couleurs lesquelles aimes-tu le plus?

—  Mes  couleurs  préférées sont le bleu,  le noir et le vert, dit Max

—  Lequel coupe t'on, dit Victoria

—  Le fil rouge.

— D’accord ! Alors on coupe le fil rouge, s'écria  la fée. Sors--toi de là. Je coupe le fil à trois. Un, deux, trois. »  La bombe n'explosa pas. Victoria dit: « On a eu chaud ! » 

Max rentra chez lui en sautant de joie. Il alla se coucher dans sa chambre qui était au-dessous du toit. On était le lendemain matin, il prit sa douche, s'habilla et alla déjeuner. Il se rendit à l'école. Eddy attendit devant le portail de l'école, et lui dit : "Si tu veux que la paix règne dans le monde tu dois réussir une dernière épreuve. Tu devras te battre avec mon père. Tu n'as le droit qu’à un seul être vivant pour t'aider. Je te donne rendez-vous dans la rue déserte ce soir car mon père s’entraîne et il ne pourra pas avant.

—  D'accord, dit Max, mais tu tiens ta promesse.

— Je tiendrais ma promesse, dit Eddy. »

La cloche sonna et les cours commencèrent. Ils eurent cours de technologie. Ils firent une maquette à l'échelle de 1/40^ème . Le cours était fini. Ils sortirent en récréation. Max et Eddy étaient face à face et ils se bagarrèrent. Eddy eut un œil au bord noir et Max saigna du nez. C'était midi. Il rentra chez lui. Il alla se laver le nez discrètement et revint à table. Il mangea de la salade, des pâtes, un yaourt et retourna à l'école. Ils eurent cours de maths, puis  un autre d’éducation civique. Sa journée d'école était finie. Eddy se cacha. Il recula d'un pas et lui dit: « Qu'est ce que tu veux?

—  Rien, rien, juste que c'est tout à l'heure le combat avec mon père vers la rue déserte. Tu peux emmener qui tu veux. De toute manière, c'est mon père qui va gagner, dit Eddy.

— Ça dépend, dit Max.

Il rentra chez lui et appela la fée.

Il dormit un moment malgré lui afin d'avoir plus de forces et se rendit à la rue déserte où il avait rendez-vous à 18h00. Il était 18h01.

 

   Il était en retard. Will le père d'Eddy sortit de l'ombre. Dés que Max arriva, il lui dit: « Qui as-tu amené pour t'aider et pourquoi es-tu en retard? »

—  Mon chien et moi, nous sommes en retard car je me suis fais mal.

—  Pourquoi as-tu amené ton chien ? Il ne te sera d'aucune utilité.

—  Si, il me servira à quelque chose !

—  Bon alors commençons le combat et on verra qui gagnera: s’exclama Will

Will jeta un sort et ils l'évitèrent. Max lâcha son chien Rex sur Will. Il lui mordit la jambe. Pendant ce temps Max l'assomma avec un bout de bâton et  le ligota avec une corde. Il rentra chez lui. Ils avaient gagné leur pari. Enfin la paix  allait régner à jamais dans le monde entier.

Franck— Ludovic— Maud.