Fabrication du beurre
La crème ramenée à 10 - 11°C est additionnée
d'enzymes lactiques spécifiques qui agissent pendant une
nuit. Elle est ensuite versée dans la baratte qui va
tourner pendant 40 à 45 min.. L'ajout de ferments provoque une acidification
légère et la destruction des membranes entourant les
triglycérides ; ils étayent aussi l'arôme du beurre
(goût de noisette). Les chocs dans la baratte vont faire exploser les
globules gras. On arrête la baratte et on observe la mousse, qui
correspond à une inversion de phase et à un stade
intermédiaire dans cette fabrication. Mousse
obtenue après un temps déterminé Cette mousse, formée par les chocs et la rotation,
tombe et donne alors un liquide appelé le babeurre
(contenant les produits de dégradation de l'activité
fermentaire) et les grains de beurre qui seront lavés
pour éliminer le maximum de substances hydrosolubles
(rotation à 17 tours / min.). Ces grains de beurre
(contenant 82 % de matières grasses, 16 % d'eau et 2 %
de matières sèches non grasses) sont rassemblés en
mottes par une rotation plus rapide à 34 tours / min.. On arrête la baratte et on évacue le babeurre (=
lait écrémé acidifié) : c'est le délaitage. La
qualité de la phase grasse est fonction de la saison et
du % de chaque acide gras, donc de l'alimentation de la
vache (acides gras à bas point de fusion au printemps). Récupération
du babeurre Un "test à eau" sur le beurre indique, par
la présence de grosses tâches, un malaxage incomplet.
Une centrifugation à 17 tours / min. permet le malaxage
du beurre. Celui-ci subit une maturation physique par
refroidissement. Résultat
du malaxage 22 L de lait seront nécessaires pour la fabrication
d'un kg de beurre. Moulage
du beurre Fin
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