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Il y aura toujours celui là et les autres. Bastia
c'est la différence qui confirme l'exception, Bastia
c'est tout en " plus " . Plus loin bien entendu,
mais aussi plus chaud, plus de ferveur, car ceux qui font
ce déplacement le font pour supporter quoi qu'il
arrive notre équipe, et enfin plus beau, car quoi
qu'on en dise, la Corse est une jolie région.
Pour ce déplacement sur l'île de beauté,
Mr Propre et moi s'étions donnés rendez-vous
à la gare de Lyon, samedi midi. Dans notre TGV était
également présente un petite colonie de Supras
avec à sa tête, l'éternel 1m10. Nous
prenons donc avec eux, la direction de … Marseille.
Après 4 heures de train passées essentiellement
à squatter le wagon-bar, nous arrivons dans la cité
phocéènne. A peine sortis du train, nous plongeons
dans le dense réseau du métro marseillais,
et comme les rats vivent sous terre, en moins de 10 secondes,
je me fais embrouiller par un des leurs. ( Y a marqué
sur ma tête que je suis parisien ? ) Nous quittons
alors les Supras qui souhaitent aller au Vélodrome,
et nous prenons la direction de la gare maritime. Le temps
de retirer nos billets de ferry et nous partons à
l'aventure dans cette ville si spéciale. Nous mangeons
au Quick sur le vieux port. Passons devant l' " OM
café " au moment ou Canal+ repasse le but de
la défaite marseillaise du soir, nous gardons notre
bonheur pour nous, et nous remontons alors la Cannebière.
Il est ensuite temps de retourner à la gare maritime
pour prendre place sur le " Danielle Casanova "
ou nous retrouvons justement les Supras.
Le Bateau quitte Marseille à 20 heures, sous quelques
" Marseille, Marseille, on t'… " Nous visitons
le bateau de long en large , avant d'aller se poser dans
le salon " discothèque ", de boire quelques
petites bières, et surtout d'écouter un duo
italien qui fera à n'en pas douter un carton au top
50 dans peu de temps ! Non je déconne, c'était
juste un pauvre mec et sa meuf qui jouaient du synthétiseur
et qui chantaient des chansons à faire sortir "
Gégé " de sa tombe. Le tout devant une
assistance d'au moins 30 personnes ! Heureusement que nous
étions là pour mettre l'ambiance et applaudir
à la fin de chaque morceaux, car sinon… Après
ce passage musical, nous décidons d'aller nous reposer
un petit peu. Le réveil se fait à 6h30 nous
nous rapprochons des cotes Corses et après un petit
déjeuner au Restaurant, nous débarquons à
Bastia à 7h30 .
Une fois sur la terre ferme, nous achetons la presse du
jour, ( eh oui, on s'instruit !) et nous nous posons dans
un bar ou nous prenons un café. Je ne pourrais pas
vous dire le prix, car les 5 cafés ont coûté
36 francs, soit si 7f20 le café. ( les 20 cts ça
doit être l'impôt révolutionnaire !)
Nous décidons alors de nous rendre à l'hôtel
des joueurs, histoire de voir si cette année on peut
encore rentrer en avion avec eux. Nous prenons donc le train
à la gare de Bastia, passons devant le stade de Furiani
( prononcer Fourrrriiiiiane) et nous nous arrêtons
devant l'hôtel des joueurs. Nous rentrons , saluons
Luis et les joueurs, mais comme M. Perpere n'est pas encore
là, nous n'avons pas de réponse à notre
question. Nous allons donc déjeuner juste à
coté dans une restaurant-pizzeria très couleur
locale. Après ce doux repas nous retournons à
l'hotel, mais cette fois-ci il est fermé et il est
donc impossible d'y pénétrer. Nous passons
donc l'après-midi devant l'hôtel, avant que
les Boys (environ 20) n'arrivent et rentre de force dedans,
car ils y ont vu M. Balbir ( cf l'an passé) . Luis
les calme et sort avec eux, s'en suit alors une petite réunion
entre lui et les 25 supporters présents, durant laquelle,
il exprime le fonds de sa pensée sur l'équipe,
sur ce qu'il va essayer de lui amener, et avec Luis, la
langue de bois n'existe pas, il dit ce qu'il pense même
si ça fait mal à entendre. ( Impressionnant
!)
Nous restons devant l'hôtel, car le stade est loin
( 15 km ) et on n'a pas envie de les faire à pieds.
Sort alors Paganelli ( le nain de Canal) avec qui on commence
à discuter longuement. Le dialogue passe franchement
bien, il nous promet qu'on passera à la télé
pendant la retransmission et en partant prend 1m10 avec
lui dans sa voiture pour le conduire au stade. M. Propre
et moi prenons place dans la voiture de Safet du PAC et
direction le stade ou nous arrivons vers les 19 heures.
Après une fouille minutieuse de la part des CRS,
nous pouvons monter dans notre tribune ou se trouve déjà
une grosse cinquantaine de Parisiens. Le match se passe
… tranquillement, les Corses ne nous provoquant qu'au
moment de l'égalisation. Chez nous l'ambiance à
été bonne, parfois très bonne, mais
le vent ne nous a pas aidé à enflammer le
stade. Coté corse , c'est toujours la même
chose, beaucoup d'insultes ( continuez à nous traiter
de sales arabes, ça nous change, d'habitude on est
des enculés de fachos) , beaucoup de pétards
, de bombes agricoles, de fumigènes. Mais comme seul
et unique chant c'est toujours la même chanson "
BASTIA, … BASTIA ! ". A noter que cette fois
ci, il n'y a eu aucun problème de l'ordre de ceux
de l'an passé . A la fin du match, tous les joueurs
nous ont salué, mais pas de maillots lancés
car on était tout en haut. Nous ne restons dans le
stade que jusqu'à 23 heures, ou nous nous retrouvons
dans une situation délicate, il faut rentrer à
l'aéroport. Nous rentrons au culot dans la tribune
principale, en cherchant Paganelli . Nous parviendrons à
aller jusque dans les vestiaires et à en ressortir
sans que personne ne nous vire. En ressortant nous voyons
partir une voiture , Fred ( supras ) demande au conducteur
s'il peut nous déposer à l'aéroport,
il dit oui, et alors commence un truc de fou : Mr Propre
étonné de voir un sac de sport à l'arrière
me dit :
_C'est un joueurs !??!!
Fred au conducteur :
_Vous êtes joueur de foot ?
le conducteur mort de rire :
_oui !!!!
_et vous avez joué ce soir ?
_oui !!!!
_On est désolé, mais c'est quoi votre nom
?
_José Clayton, vous êtes parisiens vous non
!!!!
C'est donc dans la voiture d'un Bastiais que nous retournons
à l'aéroport de Bastia, le temps de remercier
notre chauffeur , et nous nous dirigeons vers l'aérogare.
Au moment ou nous arrivons nous voyons l'avion du club décoller
(sans nous) . Nous décidons de de dormir sur les
bancs du hall, mais à cette heure ci , il est fermé
et donc non chauffé et ça caille grave !!!!
Nous sommes vite rejoints par les Lutèce et les Tigris
. qui rentrent avec le même avion que le nôtre.
La nuit sera courte et froide, l'aéroport réouvrant
à 6 heures, nous sommes obligés de faire surface
à 5h45 . Notre avion aura finalement une heure de
retard et ne décollera qu'à 8h. Nous arrivons
à Orly à 9h45 lundi matin. Bastia 2000/2001
c'est fini, vivement le prochain !!!!!
Alkaline
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