Montpellier - Paris SG

 
Troisième déplacement en championnat de l’année et grand plaisir pour nous puisque nous partons pour le sud en cette fin du mois d’août et plus précisément pour Montpellier. Trois d’entre nous sont sur le départ, il s’agit de D’Artagnan, de Bête de Ouf et de moi-même. Le rendez-vous étant fixé à 7h00 gare de Lyon, Bête de Ouf y posera sa griffe en arrivant 5 minutes après le départ du train. Tant pis pour lui il prendra le suivant. Dans le train il n’y a personne, au bonheur des fans que nous sommes et nous pouvons donc dormir ce que la nuit très courte nous a empêcher de faire. Vers 11 heures on débarque à Montpellier et on part se prendre un petit café sur la place de la comédie en attendant Bête de Ouf.

Une fois le retardataire récupéré, nous prenons le bus en direction de Pallavas les Flots. Une grosse demie heure de transport en commun et nous y voici. La plage, le soleil, les femmes en bikini, les Tigris … tout est réuni pour une après midi sympathique, le tout rythmé par les réflexions de D’Artagnan qui nous montre qu’il a bien le niveau pour aller cueillir des pommes dans un CAT. Est-ce que j’ai raison de parler de ça ? Oui, Nono !! Il est alors temps d’aller se restaurer, on se trouve un petit restau de bord de mer, ce qui aurait pu être sympathique. Au programme moules frites et cervoise … si seulement les moules n’avaient pas sentie le mazout !! Puis direction la plage avec une grosse cinquantaine de Play Boyz qui s’amusent avec leur maillot de bain, les touristes sont assez surpris et en tout cas ça fait rire tout le monde. Enfin les touristes qui ont lu la presse du matin eux ne rigolent pas, car si on en croit les journalistes du coin on doit être capable de plein de trucs assez ouf. En tout cas l’eau est très bonne, et ça fait plaisir. On assiste en suite à un combat de joute sur le canal sous la clameur du peuple héraultais, le moins qu’on puisse dire c’est que pour les pauvres parisiens que nous sommes, voir des gars en blanc se balancer dans un canal dégueulasse à coup de manche à balais, c’est pas vraiment passionnant.

Il est ensuite temps de retourner à Montpellier en transport en commun. Un petit peu de bus et beaucoup de tram et nous voilà à la Mosson. On récupère nos places, on rentre dans le parcage sans se faire vraiment fouiller. On pose la bâche en plein centre du parcage, de quoi faire rugir de plaisir ceux qui sont restés à Paris. La Corporation Ultras parisienne prend place dans la tribune. On retrouve de gauche à droite, les Tigris, les Supras, les Karsud, les Layache, les Kriek, les Boys, les Lutèce et les ATK. Le match débute et l‘écho du virage ou plutôt de la butte ne parvient pas jusqu’à nous. On ne peut qu’apercevoir quelques chorés. Ce n’est pas le top niveau supporters, comme d’hab. à la Mosson. Seul notre Kop ou plutôt notre parcage se fait entendre. On met le premier but le parcage est en furie et j’ai l’impression qu’après la frustration du début de saison, ça y est ma tribune va cracker. Va-t-on enfin pouvoir crier Veni vidi vici ? Et non, car nous avons décidément une équipe de buse et comme contre Monaco, on passe de 1 à 0 à 1 à 2 en peu de temps. En tribune on ne lâche pas l’affaire et l’égalisation survient au moment où le parcage poussait le plus, sur ce coup on a bien joué notre rôle de douzième homme … pour une fois ça fait plaisir ! Malheureusement dès qu’on marque on recule et sur le terrain c’est plus vraiment le temps de cerises, les joueurs de Montpellier poussent c’est même la révolution orange. Et ce qui devait arriver arriva, on en prend un troisième et c’est fini. Les joueurs viennent nous saluer et ils sont reçus par des applaudissements … c’est qu’on commence à avoir l’habitude. Après de longues minutes d’attente dans un silence morbide tout le monde retourne aux cars. Je ne veux pas me faire l’avocat du diable, mais le pire c’est qu’il y a du fond de jeu…En tout cas on est 17ème et ça fait mal au cul. Tous les cars ont été fouillés pendant le match, par des putes d’agents du KGB français on appelle ça des CRS, le tout sans mobile apparent … plus de bières pour personne sauf pour les Supras. Paname est encore loin et c’est debout dans l’escalier du car des Tigris que le voyage débute

Le retour sera des plus tranquilles, malgré l’aspect un peu roumain de notre disposition. (3 dans l’escalier) Et c’est vers 8 heures du matin que nous arriverons sur Paname, forcément déçus du résultat mais pas du déplacement.

Merci aux Tigris pour le retour …

Alka

Ps : 22 noms de fanzine sont cachés dans ce CR sauras-tu tous les retrouver ??

 

 

 

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