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2 voitures au départ de ce déplacement au
pays de la Haute-Saône : la Dodumobile (Alka, Mr.
Propre, Cornetto et… Dodu) et la Krieskar (D’Artagnan,
Christophe et moi-même, Kant se rendant en train sur
place pour convenances personnelles). Bonne mobilisation
donc, quand on sait que 3 autres doivent nous rejoindre
sur place : j’ai nommé Jérôme,
Florine et Clément.
Départ en début d’après-midi
porte de Montreuil. Le voyage se déroule sans péripéties,
sous des rythmes de ska, mais la Kriescar se traîne
derrière la lente Dodumobile : Kris se charge alors
d’ouvrir les hostilités par l’intermédiaire
d’une banderole papier A4 : « On va à
Sochaux… Et vous ? », D’Artagnan se chargeant
de montrer tout ce que les moteurs Peugeot sont capables
et sous le regard effaré de Propre… La Renault
19 met alors tout son potentiel en action pour re-dépasser
la Peugeot et répond par un simple et efficace «
On vous baise ». Je me charge cependant de calmer
tout le monde avec un « Come on Chelsea » qui
aura sûrement fait le plus grand plaisir aux fans
de Newcastle Cardiff, Stoke City et Arsenal de la voiture
d’à côté.
Tout ce petit manège se poursuit tranquillement,
caméras interposées cette fois-ci. Hé
oui, car les Kriek son désormais le groupe le mieux
équipé numériquement du virage (à
mon grand plaisir) avec 3 appareils à leur actif
! Mais revenons à nos moutons, le kilomètre
180 approche… « Attention, Bar sur Seine, Dodu
tes freins » prévient Kris, craignant qu’un
incident ne se reproduise, mais c’est finalement tranquillement
que la Dodumobile franchit le cap : « Veni, Vidi,
Planti ».
Arrivée à Bonal vers 18h, quartier industriel
des usines Peugeot, sous la pluie, forcément (?).
Le stade se fond bien dans le folklore local : extérieur
fait de tôles d’acier, vitres PVC, laissant
transparaître la pâle lueur des lumières
du terrain… Mais à l’intérieur,
on rentre dans un petit stade sympa de 20.000 places qui
rendrait fier n’importe quel dirigeant de club de
football. Kant nous rejoint peu avant la rencontre, en ayant
croisé les Karsud sur le chemin !
Le match débute, sous les torches, 2-mâts
et drapeaux des 600 Parisiens garnissant un parcage quasi-blindé.
En face, les Joyriders sortent un tifo feuilles sur leur
bloc, rendu très moyen. Sur le terrain, on joue bien,
très bien même puisque notre équipe
ouvre le score par Pauleta. Ensuite, on tient bien et on
l’emporte 1-0 : le général Ben Sherman
peut être fier de ses troupes. Sorin déchire
déjà, Boskovic s’intègre de mieux
en mieux, et Alonzo assure. Beau collectif solidaire, on
aime à Paris (?...).
Le secteur assurera une ambiance très moyenne, les
noyaux chantent mais sont assez peu suivis en fait. Nous-mêmes,
on n’a pas été flamboyants. Une putain
de bonne descente sur le but, sinon, pas de délire
énorme. Fin du match, les joueurs viennent nous saluer
avec une hargne qui fait plaisir à voir, tout le
monde commence à ressentir l’effet Vahid. On
est content quoi !
Notons les faits divers de la journée : les Headhunters
de Chelsea ont vaincus difficilement mais tabassés
quand même les guys de Newcastle. Informations recueillies
grâce à notre Fightomètre Pierre-Feuille-Ciseau
(le score : 3-2). Quant aux Scrousers de Liverpool, ils
ont été mis en déroute et laminés
face à la même firme de Newcastle (score 3-0,
toujours source PFC). Circonstances atténuantes cependant,
ils n’avaient pas participés à la discipline
depuis 10 ans… Il est vrai que le pierre-feuille-ciseau
exige un entraînement ardu de ouf !…
Direction maintenant la rase campagne (près de Dole)
où les KP ont passé une petite soirée
entre amis. Belle petite maison située au milieu
de nulle part, un salon de ouf : Playstation 2 avec FIFA
2003, billard, sono dolby surround son THX digital laser
; bref que du bonheur ! Kriek, Guinness, ganja à
volonté ce qui fit énormément plaisir
à Gnan et Kant (réserve personnelle de Clément)…
Bonne défonce après Amsterdam ! L’ambiance
atteint son paroxysme lorsque Florine nous sort sa tarti
flette. Trop bon, j’men suis cassé la panse,
mais je pense ne pas avoir été le seul. L’anniversaire
de Propre est fêté comme il se doit avec des
chansons… paillardes ( ! Ah l’air de la province
!), notamment un lac du connemara interprétée
par Kris, Dodu et Florine : un seul mot : ENORME !
La machine à fumée fait également
son entrée, pour le plus grand plaisir d’Alka
qui se chargera de nous la mettre dans le nez régulièrement.
Toujours au rayon fumé, 2 torches SNCF furent craquées
en fin de soirée, la première a foiré
mais la 2e tiendra les 10 minutes escomptées, je
peux en témoigner ! Je chute ensuite vers les 6h
du mat’, non sans avoir mis une énième
branlée à Cornetto, à qui je dois le
reconnaître l’abnégation ne faisait pas
défaut (mais la prochaine fois, tu prends pas le
PSG ! Heureusement qu’on avait gagné !).
Réveil difficile pour certains, nuit blanche pour
d’autres, le départ se fait cependant tôt
dans la matinée sur les coups de… 7h. Le retour
se fait dans le comâtage général, Kris
aidé par la trance pour se tenir éveillé.
Nous atteignons la ville lumière sur les coups de
11h, ravis de pouvoirs retrouver nos foyers, mais sérieux
que ce fût bon… C’est dans ces moments
là que la notion de groupe prend toute son ampleur.
Merci à tous pour ce déplacement qui restera
à coup sûr gravé dans ma mémoire…
Bête de Ouf
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