Bastia - Paris SG 

 
A peine un mois après Ajaccio, la ligue nous offre la possibilité de partir une deuxième fois en Corse. En plus en nous pondant ça un mercredi soir, notre chère LFP nous facilite bien les affaires. Donc pour ce voyage à l'autre bout de l'héxagone et même au delà c'est encore avec le jeune et fougueux D'artagnan ("on ne change pas une équipe qui perd" ... ça pourrait être du Luis ça ...) que je me retrouve. Rendez-vous donné au lundi matin à l'aube mais on ne se bouge pas avant midi passé (allez comprendre) ... on se bouge pour partir en stop mais après moults aventures, nous revoilà plusieurs heures après, au même point de départ... le temps passe, nous on n'avance pas, ce sera donc le train. 21 heures ... direction la gare d'Austerlitz, il y a bien un train qui part vers Toulon mais ce serait trop facile pour nous. On prend plutôt le petit train qui va vers Valence. 5 heures de train à écouter un peu de musique et fumer quelques bédos et nous voici à Valence ... il est 3 heures du matin. Un rapide petit tour en ville nous permet de remarquer qu'à cette heure là c'est assez mort (tu m'étonnes !!) On se pose dans un petit parc en bordure de l'autoroute et on se claque quelques bédos pour passer le temps (remarque je vais pas signaler à chaque fois qu'on s'en fume un parce que sinon le CR fera 15 pages...) Peu avant 6 heures, on remonte vers la gare, et on saute (hop !) dans un splendide TER à destination de Marseille. Le contrôleur ne passera pas ... alors comme ça nous on achète nos billets et eux font pas leur taf !!! Après un nombre d'arrêt impressionnant, on débarque à St Charles à 9 heures. On sort de la gare, on va vers le vieux port, la cannebière en scooter ... (putain je m'égare) un peu de tourisme, un café dans un rade et ça y est on en a mare. On remonte vers la gare, on récupère Pierre-Yves et Libano des LF qui se sont tapés un trip la nuit passée (fuck Bourg en BresT !) et tous les 4 on saute (hop hop !) dans un autre mais néanmoins charmant TER à destination de Toulon. Le court voyage nous rappelera quelques bons souvenirs (je ne veux plus revoir le drapeau de Bordeaux ...) et une heure après on est à Toulon. On part direct vers le port, on fais quelques courses à Carrefour et on pic-nique devant ces messieurs de la police ... sympa la vue. Ensuite on va se poser dans un bar en atendant le départ de notre bateau. On est rejoint par Goz et Relou qui ont dus reloutiser des voitures pour arriver jusqu'à Lyon avant de prendre le train eux aussi, puis par 2 IRD, qui se joignent à nous le temps d'une fin d'après midi. Il est temps de partir au bateau, on récupère encore les voyageurs de la première classe Jonathan et l'homme discret et on embarque. Tout se gère bien avec le groupe de jeunes, on squatte le pont supérieur où un petit bar fermé nous permet d'improviser une sorte de local. Musique à fond, bouffe, alcool, délires, et même cana ... la soirée est franchement sympa, sauf pour D'Artagnan victime d'un mystérieux mal de mer qui se révèlera plus tard viral ... Le temps de dormir 3 heures sur la moquette et nous débarquons à Bastia. On part louer un J9 ... on se retrouve avec deux petites voitures, un café dans un bar du centre ville et il est temps de filer vers l'aéroport pour récupérer les voyageurs du ciel. Une fois tout le petit monde réuni, on va faire nos courses, et on décide d'aller passer l'après-midi à Saint-Florent. On part dans la montagne avec au volant un Timothée digne de Colin Mc Rae. On se retrouve dans un petit village où tout est fermé ... tant pis on va squater un peit bout de plage un peu plus loin. D'Artagnant ne va toujours pas mieux, il restera allongé dans la caisse. Nous on fait les cons sur la plages, on mange, on boit et ... on pète même un carreau de la twingo ! Faut donc repartir échanger la caisse, parce que comme ça certains riquent d'avoir un peu froid cette nuit. On passe devant le stade, on récupère nos places et on attend l'arrivée de la nouvelle twingo. Ca y est on peut partir au stade. On retrouve tous les autres groupes d'Auteuil au moment où on se gare, ce qui nous permet de faire une arivée assez massive. Les alentours du stade sont calmes, faut dire que pour les Corses aussi ça doit être relou de jouer un mecredi. On rentre en tribune, on est placé quasiment comme il y a deux ans en tribune. Tout est calme, le stade se remplit lentement, nous déployons la banderolle "présents mais en colère" ce qui vaudra quelques sueurs froides au préfet ... "c'est à l'encontre de qui ? des Corses ?" Non ne t'inquiète pas c'est à usage interne ! Le match commence avec un assez joli craquage du coté des Testa Maura et un autre pour les Blue Fans. On essaye de lancer quelques chants, ça le fait en première mi-temps, mais ça baisse considérablement en seconde. C'est sûr qu'à une quarantaine seulement on ne peut pas faire bien plus. Sur le terrain on perd 1 à 0 ... les esprits s'échauffent et on prend même deux rouges à la fin. On a perdu ça fait un peu chier quand même. Les flics nous font attendre une petite heure en coursive avant de nous laisser filer, on récupère alors les caisses et on part passer une petite nuit paisible dans la campagne du coté de Bastia. Au réveil se sont des moutons qui encerclent nos voitures ... ça le fait, c'est sympa. On repart alors faut faire quelques provisions, puis on squatte un peu le centre de Bastia avant de retourner vers la plage pour passer une après-midi des plus tranquilles. Vers 18 heures on retourne vers le centre-ville, on rend nos petites voitures, et on attend le départ du bateau dans un charmant rade. Il est l'heure on embarque, squattage de chiotte pour un lavage total pour tout le monde et on peut se poser dans les sièges inclinables pour mater "asterix mission cléopatre" à la télé. Une fois le film terminé, je suis pris à mon tour par le terrible mal de mer viral, et la soirée deviendra pour moi un cauchemard. Les autres pioncent et on arrive à Toulon vers les 7 heures du matin. Vu mon état le retour sera en train, direct vers Paris. D'ailleurs les autres feront de même, car ils seront frappés du même mal en posant les pieds sur le sol ferme.
L'arrivée à Paris se fait donc Vendredi en début d'après-midi. Un déplacement bien long ... mais comme dit ma voisine "plus c'est long, plus c'est bon" !


Dominique Alkaline !

 

 

 

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