Laval - Paris SG 

 
On est encore là ... eh oui, on a beau avoir une équipe de merde, on est encore en coupe de France. Et pour ce huitième de finale c'est la charmante bourgade de Laval en Mayenne qui nous ouvrait ces portes. C'est avec M. Propre que nous arrivons à Laval dans un petit TER en provenance du mans. Il est midi et tout est fermé, on se promène un peu dans le centre-ville ... RAS même pas un rade d'ouvert. Tant pis,clochards comme on est on squatte devant une église et on bouffe. Ca caille trop c'est insupportable, on repart vers la gare et après plusieurs échecs on trouve enfin un bar d'ouvert. On squatte, c'est blindé de paysans du coin qui dissertent sur le match ..."je te dis moi, les parisiens ils vont avoir froid et on va les battre". Nous on s'en fout on tripe sur leurs gueules toutes droit sorties du salon de l'agriculture. En plus ils passent le PMU en direct ... "j'te dis j'ai un tuyeau sur la 2eme. le 14 il est à 156 contre 1mais c'est un crac !" On se bouge vers le stade, on retrouve des lutèce sans place, c'est pas grave les gars, on va les choper au guichet et quand on arrive enfin au guichet ... y a plus de place... merde ! On retrouve Capote qui est venu en caisse, et on squatte en attendant une hypothétique vente de sésame en parcage. Certains craquent et partent en acheter en populaire ... nous ce sera le parcage ou rien. On redescend jusqu'au parking et après quelques instants,on chope des billets par le biais des Boys. On rentre enfin en tribune, le match débute dans moins d'un quart d'heure. La tribune qui nous est réservée est complétement blindée ... on se retrouve comme des sardines, mais finalement ça le fait. Les premiers chants partent et ça pète ! Le match commence, les noyeaux des groupes assurent une bonne ambiance avec des passages excellents quand le haut du parcage daigne s'y mettre aussi. Notre onze porte un horrible maillot blanc et rouge (Nancy, Monaco extérieur, la Pologne ?!?) Le temps passe, l'équipe tient bon ... avec de la chance. La deuxième mi-temps débute sur le même ton. C'est indécis sur le terrain, mais en tribune on assure bien. Puis vient le but de Fiorèse. Au début ça fait vraiment plaisir, mais la ballustrade qui était devant le parcage lache sur le coup. Résultat entassés comme on était une bonne cinquantaine d'entre nous ne peut éviter la gamelle. Celà aurait pu rester anecdotique si sur ce coup là 2 boys n'avaient pas mangé plus que les autres. Un peu choqués, nous nous arrêtons de chanter, et passons la deuxième mi-temps à s'occupper des blessés légers. Le match lui continue comme si rien ne s'était passé. Avec de la chance (parait-il) on s'impose un à zéro. Les joueurs viennent nous saluer (normal ils ont gagné, ils sont fiers ils ont battus une D2 !) Le retour sera des plus rapides en caisse avec Capote au volant. Déplacement mitigé donc, victoire sur le terrain mais grosse frayeur en tribune ... finalement l'essentiel est tout simple ... on est encore là, mais jusqu'à quand ?

Alkaline

 

 

 

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