|
Poursuite de la tournée des matchs amicaux avec pour
ce week-end, une escapade au « Portougal ».
Sont sur le départ au rayon kriek : alkaline et moi-même.
Rendez-vous fut donc pris à Roissy à 6h15
du matin (ben voyons …) non sans avoir échappé
à la police auparavant. Nous retrouvâmes Baron
et Cochonou des BB85 avant d’embarquer vers le pays
des lavandières et de pleins d’autres choses…
Voyage paisible et sans encombre et nous débarquons
à 9h à Lisboa. C’est à partir
de dorénavant que votre serviteur va faire montre
d’un sens de l’orientation défiant toute
concurrence pour rejoindre la gare afin d’y récupérer
deux LF répondant aux doux noms de D’artagnan
et … Relou. Une fois la petite troupe au complet et
après un énième petit dej de Baron
nous nous égarons un petit peu dans la ville avant
de se trouver un petit troquet pour reprendre des forces.
Au menu : pour les Kriek : 2 bières, pour les LF
: 2 bières, pour les BB : … 2 fanta citron
( ! ! !) J’en connais que ça va faire jaser.
S’en suit un après-midi avec excursion jusqu’au
stade de la Luz de Benfica, qui n’a de stade que le
nom tellement son état de décrépitude
est avancé et enfin arrivée au stade de Alvalade,
objet de notre visite ici.
Après quelques palabres avec le caissier (félicitations
à D’artagnan pour son hispano-luso-anglo-français
qui nous aura bien aidé) pour savoir où se
mettre dans le stade, nous glandouillons (sic) en attendant
l’ouverture des portes.
Nous entrons au stade (sympa comme tout, environ 70000 places,
toit sur une seule latérale), parlementons avec les
policiers pour rejoindre le petit carré dévolu
aux visiteurs et bâchons tranquillement. Un membre
des Torcida Verde vient nouer quelques contacts avec échange
d’écharpes et d’adresses e-mail. A cette
occasion Cochonou nous donnera à tous une petite
leçon d’anglais : « I envoie you my photos
». Rien à dire !
Nous assisterons à la présentation du SCP
nouvelle version (trop passionnant) puis enfin le match.
Coté Juve Leo et Torcida trois grandes voiles au
coup d’envoi, peu de chants entendus (nous étions
en ¼ de virage opposés à eux) et 2,
3 grecs sympas pendant le match (pour les juve leo). De
l’autre coté le Directivo Ultra XXI avec des
drapeaux tout le temps agité assurera pendant 90
minutes de chants sans s’arrêter … avec
une bonne sono (quand même)
Chez nous quelques chants distillés avec grâce
( ! !) et des montés de grillages plutôt dangereuses.
Et enfin les joueurs : Alonzo nous donne de l’eau,
Cisco envoie son maillot, Déhu salue et … c’est
tout. Merci aux autres.
Nous discuterons à la fin avec les gars du bureau
des juve leo, puis nous partirons à la recherche
de victuailles pour nous restaurer. Nous trouverons un espèce
de troquet qui fera l’affaire et nous rejoindrons
l’aéroport … à pied. 1h40 de marche
vers 3h du mat’ ; aucun commentaire, ça ne
se commente pas , ça se vit.
Une fois à l’aéroport j’en profite
pour dormir un peu non sans me faire un pote manouche. Alka
lui ne lâche rien et, aux dernières nouvelles
n’aurait toujours pas dormi. Nous attrapons le premier
avion de 7h40 avec Baron et Cochonou tandis que les LF rejoindront
la gare pour rentrer en train. Courage à eux qui
arriveront à Paris plus de 24h après nous.
Nous atterrissons à un peu plus de 11 heures sur
notre cher sol ; encore un petit peu de RER et nous toucherons
au but. Vivement que la saison reprenne que l’on fasse
de vrais déplacements ! ! (Ah Ah Ah ! ! !)
Mr Propre
|
|