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On y est presque, ce putain de cauchemar ne va plus tarder
à s'arrêter !!!
Et dire qu'au début de la saison , on y croyait sincèrement
à ce troisième titre …
Pour l'avant dernier déplacement de la saison ,
encore une fois nous n'étions que deux au départ
de la gare de Lyon en ce dimanche de Pâques. Un Monsieur
Propre en plein déménagement et un Alka tout
juste revenu du ski .
Le voyage se passe tranquillement et après seulement
deux heures et quart de voyage, nous arrivons dans la capitale
des Gaules. Nous descendons à la gare de Perache
, et nous nous rendons au Mc Do … sûrement le
plus crade de France . Après un rapide repas nous
prenons la direction de Gerland, le tout sous la pluie et
le long du Rhône. Nous marchons environ une heure
et nous arrivons devant le stade, où pas mal de casuals
parisiens traînent, mais aucun Lyonnais n'est en vu
.
Nous rentrons tout de suite dans le stade. Nous sommes comme
d'habitude parqués dans la zone inférieure
du virage sud . Nous bâchons sur l'extrémité
droite de la tribune. L'ambiance coté parisienne
est excellente … plus d'une heure avant le coup d'envoie
! Les Supras, Lutece, Boys, et Tigris assurent l'essentiel
de l'ambiance.
Le début du match est salué par le virage
nord à l'aide d'une voile blanche avec le logo des
BG. Coté parisien, les 2 mats et drapeaux étaient
de sortie ,le tout accompagnés de nombreuses torches.
L'ambiance de notre coté sera satisfaisante en première
mi-temps, mais complètement morte en seconde …
(si même en déplacement ça ne chante
plus …) Coté lyonnais , il est évident
que le virage nord est en pleine perte de vitesse aussi,
et ceci au profit du jeune virage sud qui bien que limité
en nombre , semble représenter l'avenir du mouvement
ultra' lyonnais.
Le match se terminera sur l'habituel score de 2 à
0 (comme d'hab.) ,quelques joueurs viendront nous saluer
et après plus de 45 minutes d'attente, nous pouvons
enfin sortir du stade. Malheureusement, la présence
policière ne s'effacera pas, et c'est dans un convoie
impressionnant que les flics nous feront traverser la ville
à pied . Imaginez plus de 150 indeps, et casuals,
traversant la ville entourés par environ autant de
flics. Nous arrivons à la gare où nous sommes
parqués comme de la marchandise .(la France n'est-elle
pas un pays où le droit de libre circulation des
citoyens existe ?) Les flics semblent vraiment très
anxieux, ils ne veulent pas nous laisser prendre le train
!!! Ils décident donc de faire placer une voiture
supplémentaire dans le convoie, et d'y parquer tous
les parisiens. Nous rentrons donc dans ce qui s'apparent
à un wagon, mais qui est sûrement plus âgé
que la grand-mère de Zed . La nuit sera courte (on
dort bien dans les portes bagages ) et nous arriverons sans
avoir payé à Paris à 6 h30 du matin
.
Alkaline
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