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L’avant dernier déplacement de la saison nous
envoie vers Lyon. Il y a plusieurs mois, on se disait que
le titre se jouerait là bas … C’est pas
vraiment le cas.
Après une soirée bien kaos avec 3 joyeux autostoppeurs
(ndw : Romain le bête de ouf, D’artagnan et
Kant ), le réveil est délicat sur les coups
de 5 heures du mat en ce dimanche matin. Les 3 sympathisants
du « lève le pouce et attend » partent
en direction d’une aire de repos sur l’A6, moi
je pars vers porte d’Orléans pour retrouver
Simbad et Propre. La caisse est déjà là,
putain y a un lecteur CD et nous comme des cons on a ramené
des cassettes !! Tant pis, en fouillant un peu dans la caisse
on trouve un CD de flûte de pan … ça
fera l’affaire. On part directement, un petit déj.
version VIP, un petit peu d’autoroute et on part dans
les petites routes de merde. Moi je suis à l’arrière
et j’suis ballonné, c’est horrible. On
passe devant un restaurant où le restaurateur s’est
tué il y a peu. On continue, on arrive sur Autun,
où Propre n’avait soit disant jamais foutu
les pieds avant. Papa Simbad fait le plein et on repart
pour arriver au Creusot un peu avant 11 heures. Pendant
ce temps là, les 3 autostoppeurs lèvent le
pouce et attendent.
Pourquoi s’arrêter au Creusot me demanderez-vous
? Pour ces usines, véritables fleurons du tourisme
industriel français ? non ! Pour son Marteau-pilon
construit en 1876 par les industries Schneider et qui fut
le plus grand d’Europe ? non ! Pour que Propre participe
à la course de fond qui bloque toute la ville en
ce dimanche matin ? non plus ! Enfin c’est juste pour
retrouver Jérôme et Flo qui ont la grande chance
d’habiter depuis peu dans ce charmant patelin. Après
avoir un peu galérer à cause de cette putain
de course de fond, on parvient tout de même à
les retrouver et on repart directement vers leur chez eux.
Pendant ce temps là, les 3 autostoppeurs lèvent
le pouce et attendent.
Un petit apéro bien tranquille, une petite partie
de joujou avec la console et surtout une mythique tartiflette
viendront occuper notre début d’après
midi. Après tant de calories accumulées, on
part pour taper le cuir, avec un Simbad des plus grands
jours dans les cages. Pendant ce temps là, les 3
autostoppeurs n’attendent plus, eh oui !! Ils ont
été pris en stop par … Kenny et filent
vers Lyon ! Allez les mecs ce soir c’est fureur !!
Nous aussi on quitte le Creusot pour rallier Lyon non sans
passer par le mythique Marteau-pilon, voyage tranquille
pour nous, moins semble t-il pour Flo en stress, heureusement
que c’est pas Propre qui conduit. On arrive à
Lyon, on retrouve les 3 autostoppeurs et leur sauveur. On
rentre en tribune après une fouille de bâtard,
mais on ne va pas se plaindre quand on sait ce que les cars
ont subis dans la journée. On se pose en tribune,
le match commence, l’ambiance est moyenne dans le
parcage avec de bons moments et de très mauvais.
Pour le reste bah ça reste Lyon, c’est pas
le pied, même si du coté des BG l’ambiance
semble meilleure que les années précédentes.
Sur le terrain, on perd même si le score de 1 à
0 est plutôt flatteur par rapport aux branlées
qu’on prend d’habitude là bas.
Le match se termine, on quitte tout le monde et on repart
vers le Creusot, histoire de déposer ceux qui ont
la chance d’y habiter. Après un petit arrêt
kaos là bas, (marche, marche sinon tu vas dormir
!!) On repart et là je sombre c’est le trou
noir, je me réveille à Paris il est 6 heures
et faut partir taffer … Ah c’est dur !!!
Alkaline
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