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Le rendez vous fut donné à 3 h 15 du matin
pour le déplacement le plus important de l’année,
pour ce match Mr Propre, Mr Kant, Willy, Jérôme,
Alkaline, UDC, et moi-même (voir signature ) étaient
du déplacement. Le car est organisé par les
Karsud qui ont eu la gentillesse de nous embarquer dans
ce terrible périple. Le départ eu lieux sur
les coups de 4 H, marie Jeanne est présente en nombre
importante et s’enchaîne à une telle
vitesse qu’après deux heures de routes le car
ressemblait à un aquarium même Mr Propre qui
ne fument pas par principe est fonsder à cause de
la fumée. Le voyage aller se déroula tranquillement
on boit, on fume, les Karsud font des batailles de m&m’s
les blagues vaseuses fusent de partout du genre, ta mère
c’est Annie Cordie, ton père c’est Sim
etc etc. La fatigue ce fait ressentir mais le sommeil est
dur à trouver et c’est sur les coups de 14h30
qu’on arrive au péage où nous avons
rdv avec les flics, ne les voyant pas nous continuons jusqu'à
la prochaine aire d’autoroute (avec 2h30 d’avance
c’est mieux pour passer le temps). Certains vont a
la recherche de probable marseillais, d’autres vont
manger, jouer au foot, draguer, udc et alka font une petite
sieste en amoureux( alors les pd ils crient plus fort que
les hétéros ?) et nous on attend tranquillement.
Vers 16h30 Fred du département supporter viens nous
chercher pour rejoindre les autres et former le cortège
pour rejoindre cette ville de merde (Marseille). Nous arrivons
au péage où squattent déjà les
tigris, les boys et les supras, après une heure d’attente
s’en sortir du car a part pour pisser et encore un
par un (même pour chercher de l’eau les CRS
nous accompagnaient) les quatre cars officiels, les lf et
la section Avignon nous rejoignirent pour enfin former un
gros cortège de seize cars.
Tout se passa tranquillement jusqu’au moment de rentrer
dans Marseille ou l’habituelle scène de chambrage,
doigt d’honneur (de 7 à 77 ans), jet de fumigènes
aucune possibilité de sortir du car le convoie ne
s’arrêtant presque jamais nous arrivons donc
au parking. Alors la, riens ne passent pas d’étendards,
pas de drapeaux, pas de portable, pas de ceinture etc un
jour il faudra ce mettre à poil pour voir le match.
Après traditionnelle fouille dans le hangar où
l’attente fut mouvementée pour certain, de
petite bousculade avec les stewards et les CRS, et enfin
la libération et là que dire comme d’hab.
les Marseillais ne doivent pas être fouillés
comme nous, les objets volent de partout le premier blessé
tombe à terre, quand a-nous nos chants commence à
résonner.
Petit point négatif, alors que les Marseillais continuaient
de nous bombarder (piles, balle de golf, pierre (pas le
nôtre), boulons, etc etc) nous essayons de répondre
comme nous le pouvions c’est alors que quelques sièges
furent arrachés et jetés c’est donc
à ce moment que les CRS rentrent en tribune et chargent
comme des fous les premiers rangs et le pompon ils nous
envoient du gaz lacrymogène, les Parisiens sortent
de tribunes d’autre remontent le plus haut possible,
les yeux pleurent, les visages brûlent. Tout va rentrer
dans l’ordre par la suite et tous les groupes reprendront
place.
Le match débute tifo de merde coté virage
Nord et ridicule pour le CU 84, pour les SW87 qui fêtait
leurs 15 ans une voile inédite(elle n’a été
sortie qu’une dizaine de fois auparavant) et un tifo
feuille que je n’ai pas vu ( bombardement oblige).
De notre coté vu les incidents rien ne fut préparer
à temps on garde les torches pour le début
de la deuxième mi-temps. La première mi-temps
se déroula tranquillement avec un psg solide et parfois
dangereux mais hélas maladroit. Donc début
de la deuxième craquage de torche à tout va
et alors survint le but marseillais a l’heure de jeu
et le reste du match je ne l’ai pas vu car les bombardements
reprirent avec plus d’intensité. Les SW87 allument
un feu d’artifice, l’ambiance des deux virages
est parfois inexistante a part après le but ou le
qui ne saute pas n’est pas marseillais reprit par
tout le stade fut impressioment pour le reste zéro.
Fin du match encore une défaite et nous attendons
que le stade et les rues ce vides de tous ces bâtards.
C’est vers minuit que nous sommes libérés
et que nous pouvons rejoindre nos cars, et nous repartîmes
vers notre belle capitale, sur le chemin du retour nous
passons devant le local du CU84 bien encadré par
les CRS donc rien de spécial on est escorté
jusqu’au péage, et la fatigue emporte tout
le car dans un sommeille profond. Premier réveil
pour lâcher alkaline qui part au ski et deuxième
pour jerome qui rentre chez lui. Tout le car ce réveil
vers 9h00 pour le petit dej les conversation s’enchaînent
sur le match et les incidents, des charges entre Karsud
sont très violentes sous le regard ébahi des
voitures au péages et c’est à la porte
de Vincennes que tout le monde se sépare et rentre
dans son petit chez soi. C’est avec udc et kant que
je rentre, on achète la presse et la surprise moi-même
en photo et d’autres parisiens avec le récit
des incidents, après avoir lâché Kant
au RER, udc ma lâché chez moi et c’est
fatigué que je me rentre après ce terrible
déplacement.
Merci au Karsud pour nous avoir accueilli
Merci a tous les Kriek présents
Respect a Willy qui a enchaîner avec un foot
Merci au journal le Parisien (heureusement que je n’étais
pas en arrêt maladie)
Père Dodu
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