Martigues - Paris SG 

 
Deuxième déplacement en l'espace de six jours en Provence ... et surtout deuxième déplacement en car en une semaine pour nous. On n'est plus vraiment habitué, c'est le moins que l'on puisse dire. Le rendez-vous était donné au Parc vendredi soir pour tous les groupes et groupuscules d'Auteuil (sauf pour les LF qui fêtaient ce soir là la St Patrick). Nous sommes alors 7 Kriek à prendre place dans le car "foure-tout" où on retrouve aussi des citrouilles et le surplus des autres groupes. Comme pour Marseille on squate l'avant du car, et oh grande et bonne surprise, on a un frigo à disposition, comme ça les bières seront fraiches.
Après quelques minutes d'attente, les 3 cars quittent enfin la capitale pour prendre exactement la même route que la semaine précédente. L'ambiance est tranquille dans le car , les bédos s'enchainent ... un peu plus vite que les bières d'ailleurs. On essaye de rester lucide au moins jusqu'à Chalons mais c'est pas facile. Quelques petits arrêts ravitaillement (éviter les sandwichs chinois les gars !!!) nous permettent de prendre un bon bol d'air frais salvateur.
Pas de cassettes videos, on se contente donc d'un bon petit son ragga et les kilomètres s'enchainent. On récupère Jérôme allias "La Ferté" et là c'set la chute générale pour nous avec un réveil délicat dans une aire de repos qu'on connait assez bien.
Après une petite pause on reprend la route direction Nimes pour un petit peu de tourisme. On y arrive peu avant midi, et oh grande déception ... il pleut. Une petite visite en cortège dans les rues nimoises, on tombe sur un supermarché ... non c'est au Flunch qu'on ira squatter. Dodu nous fait son show, moi je mange des carottes et des épinards, c'est tranquille. Des ritals débarquent en nombre, nous on se marre et il est bientôt l'heure de repartir vers Arles où ces messieurs de la police nous attendent.
On remonte dans le car, on planque tout ce qui est à planquer et au péage c'est reparti comme la semaine passée. Fouille individuelle puis fouille des cars ... On est vraiment pris pour des clébards par ces batards de costumes bleu-marinés. Après plus d'une heure de cette mascarade on peut repartir sous escorte pour une arrivée à Martigues que certains nous promettent assez chaude.
Martigues est en vue et c'est tout. Personne en vue à part des keufs, arrivée très tranquille au stade. Personne pour nous attendre ... déception. Et c'est reparti pour une deuxième fouille où encore une fois les batards de condés montreront à la fois leur incompétence et leur mépris de certaines forme de savoir vivre. On rentre en tribune, le parcage est bien remplit. La tribune dans laquelle nous nous trouvons est laissée vide pour des raisons de sécurité. Le reste du stade est bien bondé, avec quelques maillots maseillais par ci par là ... pour le folklore. Le match débute avec un bel incendie de notre coté (torches, chlorate, fusées), du coté martégal une petite voile est levée au dessus de la bâche des Maritimas Supra. Les chants partent et c'est un pogo monstrueux qui débute. Très bonne prestation de notre coté, puis ça baisse d'un ton en cours de première mi-temps. Du coté martégal, pas grand chose quelques chants, des projectiles sur les joueurs (nous on n'a strictement rien reçu) et c'est tout. Le match s'enlise dans la médiocrité et la mi-temps est sifflée. En seconde periode, c'est la même chose, on assure le minimum syndical et c'est tout, jusqu'au but où c'est un chaos terrible. La fin du match sera nettement meilleure pour nous avec des chants qui claquent bien et de bonnes gestuelles. Le match se termine, les joueurs viennent nous saluer et balancent quelques maillots. On patiente une petite heure, le temps de voir nos joueurs partir en car et de lancer un sympathique "Perpere demission" et on retourne aux cars. On ressort les bières ... quelques unes finiront dehors, mais aucune réaction de ces messieurs de la police. Le retour s'annonce tranquille étant donnée la fatigue accumulée.
On trinque au bédo (ça devient une tradition) et on sombre tous les uns après les autres dans les bras de morphée. L'arrivée se fera sur les coups de 9 heures au Parc, finalement ce déplacement était très (trop ?) tranquille, un peu comme un déplacement à Troyes ... les seules différences étant les heures de cars et les fouilles de pute.
Mais bon il n'y a qu'une seule chose à retenir, c'est qu'en l'espace d'une semaine on a gagné une fois à Marseille et une fois à Martigues, on est toujours en route pour la coupe et ça, ça fait plaisir ...

Alkaline

 

 

 

© Interface réalisé par l'Atelier de Duotang