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Montpellier, dernier espoir de voir le soleil en déplacement
avant un petit moment, on pensait que ça mobiliserait
les Kriek, mais faut croire que nan, on n’est que
deux à prendre le départ pour la ville des
punks à chiens.
On part donc tôt de gare de Lyon, après une
nuit courte et agitée. Le Tgv duplex qui nous emmène,
est blindé, et c’est face à un couple
de vieux, enmerdant au possible, m’en fous, j’leur
refile mon angine; et puis ça passe vite, ça
ne met que 3h15. Tient ça me rappelle une banderole
ça nan ?
Débarquement du train, direct au fitzpatrick, après
avoir croisé les boys, et quelques milliers de punks
à chien. On boit, et puis ayant eu vent d’un
tournoi à Pallavas les flots, on décide de
s’y rendre. Manque de pot, les bus sont en grèves,
et on doit en prendre un autre qui nous dépose assez
loin, mais bon. On marche on marche, putain que c’est
long, mais bon, on arrive finalement sur cette plage. On
retrouve toutes les composantes d’Auteuil, et on se
pose sur la plage, ça fait trop de bien. Mais ça
sent la fin de saison touristique quand même. On se
fout en terrasse avec des tigris, on mange et on boit, pendant
que les forces de l’ordre (?) s’évertuent
à nous montrer que leur connerie est sans limite.
Puis vient bientôt l’heure de se rendre au stade,
on se met d’accord avec les LF pour qu’ils nous
emmène jusqu’à la mosson , puis on se
dit qu’on va pas devenir des briseurs de grèves,
ça ferait mauvais genre pour des routards, alors,
on se résout à prendre ce putain de bus. On
attends, on attends, presque aussi longtemps qu’on
a marché toute à l’heure. Et finalement
ce putain de 17 se décide à venir, avec l’Allemagne
profonde à bord. (ah bah c’est beau). Après
moult pérégrinations teutoniques, on arrive
enfin à la comédie, où un pote nous
attends, et de là nous partons au stade en voiture.
(merci Nico.. ) on arrive pas en avance, mais pas en retard
et là on tombe sur la comédie habituelle pour
les places.
Guichet visiteur: pas de places moi, aller voir devant la
tribune
Steward: pas de billet on passe pas
Un mec en polo: les parisiens ? Plus de places
Bref c’est comme d’hab, seuls qu’on doit
se débrouiller, on finit par rentre après
avoir tout laissé, mais alors tout, à la consigne.
Le parcage est rempli, le stade aussi (sans le troisième
étage de l’espèce de truc à droite
que nous, j’pourrais regarder le nom sur le billet
mais bon j’ai la flemme, et moi à part la Canigou
j’y connais rien à la mosson…) l’ambiance
sera moyenne, avec quand même, de bons moments surtout
cotés TM-SA. Après le match, les forces de
l’ordre (on a les noms de ceux qui font les cons !!
) nous prouvent que finalement si la seule limite à
leur connerie est l’imagination, ils auraient pensé
à nous faire passer dans la flotte pour sortir ils
l’auraient fait !! Bref c’est la merde, il fait
froid et ça va être galère pour trouver
un hôtel. Finalement nan le deuxième qu’on
essaye nous accepte, c’est cher mais deux lits séparés
et douche chaud ouaaaaaaah ça fait du bien.
Lever 10h30, et hop direction la gare, là c’est
cher, et tout est complet mais bon faut bien, on va pas
devenir punk eleveur de chien (nourri avec pedigree pal
!!), en attendant, on re squatte les terrasses, les mac
do, et puis les parcs.. Toujours en compagnie des punks.
Puis c’est l’heure de repartir, tgv direction
paris, et arrivée à 17h30 sur Paris.. Aller
deux jours de vacances avant Budapest..
Kant
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