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Pour ce déplacement, seul un Kriek est sur la liste
des partants, la faute à ce match un mercredi. C'est
donc seul que j'arrive au rendez vous pour le car commun
Karsud-Supras-Tigris. On dit au revoir aux Lutèce
et on décolle avec un chauffeur yougo qui s'annonce
très fort. Il est donc 1h du matin quand nous partons,
les premières boissons alcoolisées et les
premiers bédos font leur effet, et les premiers arrêts
ravitaillement ont lieu. Bouzou des Supras nous gratifiera
d'ailleurs de deux belles galettes. Je passe sur les autres
détails du voyage, on arrive aux alentours de midi
à Cagnes sur mer, là où on a prévu
de passer une après midi sympa.
Pause McDo pour certains, pause crèpe-demi pour d'autres.
Vers 15h30 pétage de câble de notre chauffeur,
il nous dépose à l'aéroport et se tire
au stade, très sympa. On attends donc 2h30 à
l'aéroport que les autres mecs d'Auteuil arrivent.
Ceci fait c'est un départ direct de la centaine de
parisien dans un bus municipal. Le bus est transformé
en coffee shop roulant, un bon délire, le tout sans
flics autour. Les contacts téléphoniques nous
renseigne sur ce qu'il se passe près du stade, et
nous retrouvons les KSD pour aller directement là
où tout se passe, dans les petites rues derrière
la populaire Sud.
On y arrive après un bon 200m sprint pour rejoindre
les indeps et boys. Et on apprend qu'un mec de Boulogne
s'est fais poignardé par des niçois (l'infâme
est un vendeur de kebab..). Ceux si sont armés (pelles
et couteaux entre autres). Quelques charges ont lieu sur
les CRS qui nous repoussent finalement. On part en cortège
vers notre tribune, une charge est lancée à
l'initiative des Ksd et Tm, et on rentre enfin dans le parcage
10mn avant le début du match.
L'ambiance pendant le match sera bizarre, alternant les
très bon passage et le silence absolu. Coté
niçois, c'est assez décevant, même si
le tifo des BSN rendait bien. Le match sur le terrain est
pour une fois pas trop mal, et c'est peu avant le coup de
sifflet final, que les indep commencent à balancer
les sièges de notre parcage. Peu à peu ça
devient le chaos, siège sur le terrain etc... les
stadiers évacuent les derniers niçois et on
peut enfin repartir chez nous. Dans notre car quelques passager
de plus, et on repart. Au passage devant une cité
des racailles nous caillassent une fenêtre avant de
prendre la fuite. Le chauffeur multipliera ses "blagues"
tout au long du retour et c'est vers 11h qu'on regagne notre
belle ville.
Courage à K. des Gavroches ...
Kant
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