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Pour ce premier déplacement de l’année
2002, c’est trois Kriek qui se donnent rendez vous
à 11h30 à la gare Montparnasse, et c’est
à l’heure qu’on se retrouvera, Alka,
Propre et moi même. Après quelques supputations
sur le fait d’avoir ou pas le dernier train pour le
retour, on monte dans la voiture 18 (mais ya qui dans les
17 premières ? ?) et on commence direct à
tiser. J’avais décidé de garder ça
secret mais bon c’est plus fort que moi notre ami
Alka s’attaque au pastaga.. Propre et moi sommes un
peu plus honorable en y allant à la bière
et au gin fizz. Mais Propre arrivera à nous sortir
« santoro il est bon » c’est dire s’il
était frais.. Résultat à l’arrivée
à Rennes on fait pas les fiers.. On peut dire qu’on
est pas très frais, et que fait un Kriek qui descend
bourré d’un train ? il va au Quick même
si on a hésité à suivre un boys qui
nous avait proposé un Pub. On dessaoule un peu, on
va aux chiottes, et Alka scande des slogans un peu olé
olé.
On part ensuite directement vers le stade, à pied
non sans faire quelques pauses, genre Alka assis sur un
muret en pleine méditation. On arrive au stade juste
au moment de l’ouverture des portes, on rentre tranquillement,
double fouille fantomatique et bachage sous les Lutèces.
L’avant match se passe tranquillement, il fait beau,
on salue nos connaissances ayant fait le trajet en car,
et puis le match commence.
En face c’est le tifo des 10 ans du RCK mais n’ayant
rien vu je ne commenterais pas. De notre coté c’est
une dizaine de torches qui embraseront le parcage, pour
un bon rendu de l’intérieur. Les chants de
notre coté de parcage tout du moins sont soutenus
et les gestuelles claquent bien. Très bonne prestations
des fans parisiens. L’équipe elle aussi, fait
le nécessaire et par deux fois nous pouvons exprimer
notre joie. En deuxième mi temps les chants perdront
un peu en intensité mais restent quand même
d’un bon niveau, la deuxième mi temps sera
aussi émaillée de slams et de charges tigris-lutèces
et tigris-supras, bien chaotique tout ça.
Le match est fini, et c’est une demi douzaine de joueurs
qui viennent nous saluer, et Karkouri jette son maillot.
L’attente dans le stade sera courte, ce qui nous permet
d’avoir notre dernier train. On rejoint la gare en
bus non sans s’être arrêtés à
la boulangerie pour se ravitailler. On monte dans le wagon
20 (pareil même question qu’à l’aller
ya des gens à l’avant ?). Le retour sera particulièrement
chiant, et plutôt que d’être méchant,
je ne m’attarderais pas sur le sujet. On arrive sur
Paris vers 22h30, et on renonce à l’idée
d’aller s’en jeter une dernière. Au final
c’est bien le TGV, c’est cher mais au moins
on rentre tôt..
Kant
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