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Que dire de ce déplacement ? Tout avait commencé
normalement, Mr Propre et moi avions décidé
de se rendre dans les Ardennes avec les Hoolicoolettes et
Felix des Titans . Le trajet avait été tranquille,
une halte au Mcdo de Sedan, une partie de shopping organisée
dans les allées du Leclerc et nous arrivions au stade
vers 18 heures 15. Nous étions les premiers dans
le nouveau stade Dugauguez, très vite rejoints par
les Tigris, les Lutèce et les Boys. La colonie parisienne
comptant environ 400 membres au coup d 'envoie . Nos chants
résonnèrent dans le stade pendant 2 minutes
, le temps pour les sangliers des Ardennes de nous planter
un premier but. Après s'être remis de cette
triste entame de match, nous poussions notre équipe
avec ferveur jusqu'à ce que cette dernière
égalise peu de temps avant la mi-temps. La mi-temps
arriva et notre, alors, futur-ex entraîneur dut trouver
les mots qui motivent pendant la mi-temps, car au retour
des vestiaires , le match fut plié en 5 minutes par
deux nouveaux buts de N'Dieffy . A 3 à 1 , nous continuions
toujours de chanter ( eh oui , on n'est pas des marseillais
! ) , toutefois, la prestation des nôtres allait nous
calmer, et dans le même temps enthousiasmer les Sedanais
. Le cinquième but , étant le résumé
le plus profond de nos pensée du moment. Il fallait
voir la gueule des Lutèce Falco derrière leur
bâche pour comprendre que les choses étaient
grave. A la fin du match , la joie légitime des Ardennais,
contrastait avec notre détresse renforcée
par le mépris encore constaté de nos joueurs
( bande de fils de pute ) Il faut noter que devant ce véritable
calvaire, nous n'avons pas débâché (
à la différence des Rangers et des Gavroches
) car si le terrain notre équipe n'existe plus, nous
dans les tribunes nous sommes et nous serons toujours présents
. Une fois ressortis du stade, nous retournons à
notre voiture, nous passons devant le car des joueurs, ou
Algérino vient nous annoncer le limogeage de Bergeroo
en le ponctuant d'un irrité " Vous êtes
content maintenant ! " . Là c'en est de trop,
comment accepter que maintenant on nous rejette la pierre
du limogeage de Bergeroo, messieurs les joueurs, responsabilisez-vous,
regardez-vous dans les yeux, et si vous voyez quelque chose,
appelez-moi.( bande de fils de pute ). Tout va mal dans
le club, sauf nous, nous sommes toujours présents,
nous chantons plus fort que les joueurs pressent l'adversaire,
alors nous n'avons pas de leçons à recevoir,
surtout pas d'eux . Le retour se fera avec quelques délires
( il n'y a rien de mieux que des sourires pour cacher la
tristesse ), et quelques chants remaniés tels que
:
" Oh équipe misère ,sens la douleur dans
notre cœur !
Vois tu notre malheur ? Quand nous marchons devant toi,
dans la défaite ,
Contre chaque ennemi, pour enfin que toute la France sourit
... "
Vous l'aurez compris , on a touché le fond, enfin,
j'espère …
Alkaline
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