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Ahhh Strasbourg, un déplacement que beaucoup d’entre
nous attendaient avec impatience. Pourquoi me direz-vous
? Tout simplement parce que c’est le dernier match
d’une saison plus que morose, qu’il fait beau,
qu’il fait chaud et que l’Alsace est ma foi
une jolie région...
Pour ce match, une forte mobilisation avaient été
déclarée depuis quelques temps. Et puisque
les kriek sont motivés et ne sont pas des lève-tard,
ce n’est donc pas moins de 8 d’entre nous plus
Kant des boys qui se donnent rendez-vous à 6h du
matin chez le Père Dodu, les autres étant
Alkaline, Simbad, Chewbacca, UDC, Husky, Noey et moi-même
(Senlis). Une fois tout ce petit monde réunit, nous
prenons directement la direction de Lognes ou Mr Propre
nous attend avec le j9 loué pour l’occasion.
Le coffre est blindé de bières, de bouffes,
de chlorate, de pots de fumées et de matos dont le
tout nouveau 2 mat réalisé par UDC (section
anti tampax, ne comprendront que ceux qui le verront...).
On retrouve à l’avant la section machalo composée
de Propre, Chewbacca et Simbad, au milieu la old school
avec Dodu, UDC et Husky et derrière la section entassée
avec Alkaline, Kant, Noey et moi-même Le j9 n’affiche
même pas 3km au compteur que déjà est
lancé le 1er débat du jour (Y’a t’il
plus de montées ou de descentes en France ? ? ?)
et que la faim et la soif nous envahissent. Ce sera donc
un petit déjeuner composé de croissants et
de...33 export (rien de mieux pour commencer la journée).
Les premiers villages que nous traversons se souviendront
longtemps de notre passage puisque le Père Dodu décide
de s’entraîner au méga pour une émission
passant sur M6 de 7h à 9h, le tout étant bien
sûr filmé par notre cameraman Alkaline. Quelques
bières plus tard, une petite pause se fait déjà
sentir pour certains et un foot est organisé pour
évacuer tout ça. Cela se terminera par une
victoire sans appel 5-0 de l’équipe “
sans nom ” contre l'équipe “ sweat kriek
” et par un chlorate que dodu sera empressé
d’allumer. Nous reprenons alors la route accompagnés
de you’ll never walk alone qui est craché par
l’autoradio et du 3émé débat
du jour à savoir quel âge à Pannucci,
que déjà une deuxième pause se fait
ressentir (décidément...). Les automobilistes
ont des têtes effarés (faut dire que y’a
de quoi) mais c’est pas grave. Tout la petite compagnie
remonte dans le j9, et c’est reparti sous les chants
de la Genoa mais aussi du 8émé débat
du jour lancé cette fois-ci par Kant (Comment peut
on regarder quelqu’un dans les yeux si la personne
d’en face ne te regarde pas dans les yeux ? ? ?).
Midi s’approche et Propre nous dégote un village
hors du commun (Bénamenil) avec des habitants eux-aussi
hors du commun (y’en avait 5). Gros pique-nique sur
le bord d’un terrain de foot, la mission du jour est
accomplie, Dodu a vu une vache tout en évitant les
bouses, et le 3ème match de la journée peut
commencer. Le KPFC battra le reste du monde sans problème,
“ l’équipe des bobs ” perdra de
justesse dans la deuxième rencontre et chewbacca
se fera un nouvel ami (a savoir le petit Ian Solo). Il est
déjà 15h30, il est donc temps de parcourir
les derniers 150 kilomètre qui nous séparent
de la ville du même nom que ses saucisses. L’autoroute
c’est trop rapide, la nationale c’est trop simple,
M. Propre décide donc de passer par la montagnes.
Les galettes ne sont pas loin mais il n’y aura finalement
aucun incident de parcours (bravo à tous).
Nous voilà enfin arrivés, 10h pour faire Paris
- Strasbourg ça doit être un record en la matière,
nous allons donc directement au stade où sont déjà
présents quelques Parisiens. Les CRS sont alors très
compréhensifs :
“ _Les mats ne rentrent pas
_ben ca rentre partout
_ ouais bah partout sauf ici ”
On rentre dans les tout premiers, on bâche à
droite de la tribune, et surprise il n’y a que le
bas de la tribune visiteurs pour accueillir les quelques
500 parisiens. On nous dit qu’il est absolument hors
de question d’aller plus haut, puis 5min après
d’y aller (c’est fou, et pourtant y'avait pas
de perrier). Le parcage visiteurs se remplit doucement,
le reste de la Meinau est à moitié vide, seul
le bloc UB est bien compact. A l’entrée des
joueurs, c’est torches, pots de fumées et papelitos
chez nous et a peu près pareil en face.
La première mi-temps est correcte sans plus, elle
sera juste animée par quelques racailles situées
au dessus de nous et voulant jouer les «auch »
comme ils disent si bien...
La seconde mi-temps commence et un bon pétage de
plomb s'ensuit sur le 1er but, suivi des slams de galett,
zavatt, obelix, cynok et cartman ce qui fait halluciner
les mecs de la sécu. .Les strasbourgeois égalisent,
mais "on s'en bat les couilles" puis le "ô
ville lumière" est repris pendant un bon quart
d'heure avec une puissance encore jamais vue chez nous :
TERRIBLE. Robert plante un second but, ce qui nous permet
de repartir une dernière fois dans un délire
avant quelques semaines. Le match se termine et quelques
joueurs viennent nous saluer et jeter leur maillot (Madar,
Casagrande, Levaux, Cissé, Dehu et Algérino)
puis s'ensuit une très courte attente (ou alors ça
vient de moi) avant que les portes ne s'ouvrent.
On part donc pour regagner directement le j9 mais ce sera
pour moi avec un détour par la case CRS qui me mettront
une bonne frayeur (enc.... de RG). Finalement je peux regagner
les autres, nous faisons à peine quelques mètres
que les lucioles sont allumées, le j9 saute dans
tout les sens devant les cars de flics. LA AUSSI TERRIBLE!!!
Nous poursuivons alors notre route jusqu’à
une aire de repos bien tranquille sans avoir oublier auparavant
d'avoir balisé la route avec nos fidèles amies
vertes fluo, et Simbad nous montre alors tout son talent
d'artificier avec un chlorate gigantesque "Tiens y
a du brouillard!!!". Ce sera ensuite dodo pour tout
le monde sauf le chauffeur, certains prendront la position
dite du "kosovar" pour dormir. Il est 6h30, on
est a Paris, on est mort mais QUE CE FUT BEAU!!!
Senlis
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