ARTSONIC
Photos live de leur concert le 9 février
2001 a la laiterie de strasbourg
[liNE-Up]
Syl : chant, guitare
Stéphane : guitare
Boris : basse
Pierre : batterie
[BiOgRapHie]
Nous sommes en 1992, le metal semble bien mal en point, en tous
cas en France... Le rap semble destiné à envahir les radios française,
Mass Hysteria n'existe pas encore et Lofo aimerait bien trouver
un plan pour sortir son premier album... Nous sommes à Paris et
un ti gars se prénomant Sylvain vient de poser sa planche de surf
pour se consacrer à la guitare... Il rentre tout juste en France
en provenance d'Hawaï et se décide donc à monter un groupe, histoire
d'oublier cinq minutes qu'on se caille grave les couilles dans la
moitié nord de la France ! La rencontre avec Boris (bassiste ) est
alors le point de départ d'un aventure nouvelle, nom de code Artsonic.
La recherche d'un batteur capable de se mettre au diapason sera
la première galère du groupe et il faudra donc quelques années pour
qu'Artsonic trouve enfin un semblant de stabilité quant à son line-up.
Ainsi, le premier vocaliste s'étant fait la malle, Sylvain chantera
et s'accompagnera à la guitare, Boris toujours à la basse et Stéphane
viendra s'insérer dans la formation comme guitariste. Le premier
album "Sonic Area" va ainsi voir le jour, sorti en 97
sur le label Lolita Music. La couleur est alors résolument metal
et on cite souvent Pantera ou Sepultura parmi les références du
groupe. La tournée s'en suit et conduira même Artsonic à ouvrir
pour Machine Head sur une date .
L'étape suivante pour le groupe, celle du deuxième album, va s'avérer
être en même temps une étape décisive pour le metal français...
En effet, lassés des inlassables envois de démos dans les labels,
résultant souvent d'une unique constatation du genre "ouais,
pas mal, mais nous le metal, c'est pas notre truc...", les
Artsonic, Sylvain en tête, décident de monter leur propre structure
: Wet Music. Wet sortira donc le second opus d'Artsonic et deviendra
la référence que l'on sait à travers les signatures de Watcha, Pleymo,
Shovel, Clearcut, Oversoul, etc...
Fake, le deuxième Artsonic, sort donc en 98. Première constation,
le groupe s'ouvre musicalement, on dépasse alors le simple câdre
parfois étriqué du metal, et on découvre chez Artsonic de nombreuses
autres influences. Le goût de Sylvain pour les mélodies est clairement
exprimé et les ambiances musicales se veulent parfois planantes
et agrémentées de samples. L'album est bien accueilli par la presse
mais la tournée qui suit ne sera pas à la hauteur des espérances
du groupe. Le public ne semble finalement pas trouver son compte
dans la mixture proposée par Artsonic. Etait-ce peut-être trop tôt
? Et pour couronner le tout, Dirk, à l'époque batteur d'Artsonic,
quitte le groupe et s'en va vers d'autres cieux. Quoi qu'il en soit,
ce genre de difficultés cumulées sont de celles qui font réflechir
et se remettre en question immanquablement un groupe... Artsonic
doit-il continuer ?
C'est après une période d'incertitude pendant laquelle Artsonic
tombe, il faut bien le dire, un peu dans l'oubli que les 3 restant
vont faire une rencontre propice à changer certaines choses... En
effet, quoi de plus thérapeuthique en leur "état" que
de rencontrer un nouveau batteur capable de leur redonner l'envie
de jouer... Bah... Rien à priori... Ainsi, c'est avec l'arrivée
de Pierre qu'Artsonic tel le phoenix, renait de ses cendres... On
ne te jette pas la pierre, Pierre, bien au contraire ! ... Du coup,
les p'tits gars prennent un coup de pêche qui va les conduire à
composer et envisager un nouvel événement discographique. Les morceaux
de ce qui va devenir "Fashion Victim" sont alors assez
rapidement composés, l'inspiration est là... Et comme un bonheur
ne vient jamais seul, Artsonic se voit offrir l'opportunité d'une
nouvelle signature. Ainsi, c'est WEA qui sortira le futur album
enregistré entre temps au désormais "classique" Studio
Impuls de Stéphane Kraemer. Le temps de faire une tournée commune
avec Clearcut et Hertz and Silence et de passer un été de plus en
France et hop, c'est parti pour "Fashion Victim", album
d'Artsonic, 3ème du nom.
A l'écoute, on découvre un metal très actuel et très ouvert. On
va pas dire que tout a changé, mais néanmoins, on s'aperçoit que
le groupe a très nettement revu sa copie ! L'arrivée de Pierre à
la batterie se révèle notamment assez déterminante tant son goût
pour les "beats" et les rythmiques bien efficaces est
exprimé sur l'album. On dira ce qu'on voudra, il est clair que les
Artsonic sont loin d'être des "fiottes", çà tourne vraiment
vraiment vraiment bien !!! De quoi confimer qu'aujourd'hui, les
français n'ont plus rien à envier aux ricains de ce côté là ! Avec
une telle assise rythmique, il est alors très aisé de deviner que
les guitares se posent naturellement sur tout cela, tissant un véritable
spectre metallique. La science du riff est claire et nette et l'efficacité
de ceux-ci est indéniable. Reste un chant en anglais parfaitement
maîtrisé et toujours à la recherche de la mélodie sans jamais perdre
de son énergie ! Bref, comme cette recherche du refrain mélodique
est couronnée de succès, on peut légitimement s'attendre à ce que
l'album le soit aussi... On peut alors vous conseiller sans risquer
de passer pour des burnes de courir chez votre disquaire et vous
procurer "Fashion Victim". Artsonic devrait logiquement
s'imposer comme une des valeurs sûres du metal français !!! Enfin
devrait-on dire !!! Mais mieux vaut tard que jamais, et on sait
bien en France que certains trucs comme le bon vin vieillissent
très bien et surtout se bonifient... Et bah, c'est pile poil le
cas d'Artsonic, chaque album apporte un vrai plus à la carrière
du groupe et celui-ci n'échappe pas à la règle bien au contraire,
il est même le détonateur d'une nouvelle ère "Artsoniquienne"...
Personelement je les ai vu en concert a la laiterie de Strasbourg
le 09/02/2001 et faut dire qu'ils ont biens assurés leur set et
on enfin fait bouger la salle après un Oversoul qui n'a pas réussi
a mettre correctement l'ambiance seul un petite foule d'excités
:-) pogotait et un Nihil plutot soporifique tout le monde s'y ait
enfin mis .La preuve Artsonic dechaine les foules !!! .Alors si
ils passent dans votre coin n'hesitait pas a aller les voir !!!!
[dIscO]
"Sonic Area" (LP) - 1997 (Lolita Music)
"Fake" (LP) - 1998 (Wet Music / M10)
"Fashion Victim" (LP) - 2000 (WEA / Warner Music)
"Hackstivist" (LP) - 2003 ( Sts Wagram)
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