PARTI DU MOINDRE EFFORT

SIESTO QUIA FLEMMUM

Histoires et Légendes du PME

L'histoire du PME remonte bien avant sa création, alors même que le monde n'en était qu' à ses balbutiements. La Flemme est une force qui fût crée en même temps que le monde et il en est fait mention dans de nombreux ouvrages antiques. Toutes ces légendes et tous ces écrits sont rassemblés dans Le Grand Livre du PME dont nous vous proposons ici quelques extraits.


Génèse

Au commencement, l'univers était vide et le souffle des ronflements de Dieu planait sur le monde libre. Dieu ouvrit alors l'oeil gauche puis se dit que la lumière l'empêchait de dormir. Dieu alors sépara la lumière des ténèbres et les ténèbres de la lumière et vice et versa et il appela la lumière qu'il avait séparé des ténèbres "jour" et les ténèbres qu'il avait séparé de la lumière "nuit". Puis Dieu rangea la colonne à distiller qui lui servait à séparer les éléments et décréta: "Le jour sera l'heure pour la sieste et la nuit pour le sommeil nocturne". Dieu vit que cela était bien et se rendormit. Et ce fût la fin du premier jour.
Au matin du deuxième jour, Dieu se réveilla sans raison apparente et comme il n'avait rien à faire, il créa la Terre, puis épuisé il se rendormit. Et ce fût le fin du deuxième jour.
Au matin du troisième jour, Dieu se dit qu'il en avait assez de dormir par terre. Alors Dieu créa les arbres pour y accrocher son hamac. Après avoir vainement essayé sur un arbre à came et un arbre de probabilités, il trouva un pommier sur lequel poussait des pommes et il accrocha son hamac et il se rendormit.Et ce fut la fin du troisième jour.
Au cinquième jour, Dieu se leva enfin et il créa les animaux et les salettes. Il créa les animaux à poils tels les tamanoirs pointus et les moineaux géants et les animaux à pattes tels les castors hypocondriaques et les pangolins rouges. Il les regarda s'ébattre joyeusement dans l'herbe tel un troupeau de jeunes gnous prépubères et il vit que cela était bien. Puis il se rendormit. Et ce fut la fin du cinquième jour, avant le sixième et après le quatrième.
Au sixième jour, Dieu créa l'homme à son image et il le plaça dans le jardin d'Eden et lui dit "Tu peux dormir partout où te le souhaites sauf sur le divin hamac qui est accroché sous le pommier (arbrus chiracus) là bas." Cependant, il se trouvît un matin que l'homme ayant mal dormi sur le sol rocailleux cherchait un meilleur lieu digne de son sommeil. C'est alors qui surgît une salette fourbe, seule représentante de son espèce, qui lui dit en ces thermes -car l'homme avait decidé d'aller au sauna pour reposer ses muscles endoloris- :

"Qu'il ferait bon s'assiester
A l'ombre du Soleil d'été
Que ce hamac me semble accueillant
Sous son arbre flamboyant"

Et sur ces bonnes paroles elle s'éloigna. Cependant, ces mots avaient semé le trouble chez l'homme qui finît par céder à sa Flemme et il s'allongea sur le hamac. C'est alors que Dieu le vit, alors qu'il revenait pour faire sa sieste. Il entra en grande colère et il dit à l'homme: "Tu as trahi ma confiance, désormais, tu ne trouveras plus le repos car tu seras toujours en quête d'une couche confortable mais tu la désireras toujours plus moelleuse. Tu devras travailler pour assouvir ta soif de repos. Je vais également créer la femme avec laquelle tu ne connaîtras plus le repos ni la paix. Pourtant, je te laisserai un guide en ce bas monde, ce sera la Salette qui t'aidera dans ta quête de Flemme absolue."
Sur ce, Dieu alla se recoucher.

Le grand livre du PME, Génèse

L'épopée de Maître Ruban (Xe siecle)

" Moi, maitre ruban . "
Sous la dictée de sa secretaire: Il y a bien longtemps, alors que tu n'étais pas encore né, tout comme les poissons du même nom, vivait un grand sage se faisant appeler maître Ruban, c'etait donc moi, pour les deux ou trois Pink Floyd qui ne m'auraient pas reconnu...Il était demandé partout car sa sagesse n'avait d'égale que sa sympathie, qui n'avait, malheureusement pour les autres, elle même d'égale que sa Flemme. "A ce propos, apporte moi un troisième oreiller et un truc a manger, petite.. Mais non, ça tu le note pas... ce que t'es con, ma parole..."Nous disions que sa sympathie était legendaire, autant a l'egard des riches que des pauvres, des biens lotis que lotis de porcs, des nobles que des mécréants de couleur... Bref, il incarnait dans l'esprit de la populace la bonhomie, la sympathie (c'est la derniere fois, je le jure, après j'arrête ), mais aussi la bonhomie et la sympathie, et vice et versa...Certaines mauvaises langues disaient qu'il representait aussi la bonhomie, la sympathie ET la placidité, mais de toute manière, elles n'avaient pas leur mot a dire vu qu'elles n'avaient pas en possession sustentatoire un potentiel home-video d'Oran... " Oui mais là je vois pas le rappo.... tais-toi et retourne sous le bureau, anachorète... " En effet, étant donnée la gentillesse qu'il montrait a l'égard de tous, sauf des secrétaires et des demi-avocats, il aurait pu se passer du commentaire dudites mauvaises langues, mais bon, il aurait fallu se déplacer, et... Toujours est-il qu'il fit un jour la connaissance d'un personnage qui changea sa vie: ce personnage se présenta sous la forme d'un nain informe (ce qui est assez contradictoire, je l'admets...(j'ai désormais décidé de parler a la premiere personne, et honni soit qui mal y pense...), et dont les poches étaient aussi larges que dubitatives (rappelez vous en, c'est important pour la suite.). Ce nain bossu rappelant sous certains angles une reproduction au 1/100eme du taj-mahal, ou encore un nabab écossais perdu dans Angers un jour de grand vent... ( selon lui, sous un angle de 4,7 radians, il ressemblait a s'y tromper a Brad Pitt, mais je ne disposait que d'un rapporteur en degrés, de sorte que je ne pus jamais vérifier l'information, convenons en, assez alléchante...) me tint à peu près ce language d'une voix d'oiseau :
-"Bonjour maitre du Ruban, que vous êtes placide que vous me semblez sympathique..
"Le coupant dans son élan béarnais, je lui demandais de me tenir un language plus digne de ma condition, ce à quoi il repondit:

-"Vers votre abri seigneur, on m'avait dit d'aller.
Le joyeux Maître Onome, le bon Opolitain,
M'avaient donné mission, en me disant: " -Putain!
Que fais tu encore là, va-t'en sans plus tarder!"

-La mission légendaire, dont je dois me charger
Si je ne veux pas être privé trop de boudin
Est de vous ramener, Maître parmi les Saints,
Au bureau général d'un clan encore secret.

En effet il faut donc préparer vos valises,
Dire au revoir à tous, sauf peut être à Lise,
Car vous changez de vie, là-bas vous serez mieux.

Sautez donc dans mes poches, faites à votre guise,
Accrochez vous très fort a ma belle tour de Pise:
Vous êtes demandé au siège du PME"

Sitôt ce sonnet fini, il m'ouvrit grand ses poches d'un air taquin en me disant qu'il était poète à ses heures perdues, que personne n'a d'ailleurs retrouvé. Quant a moi, j'étais ébahi: on me demandait d'intégrer le PME, ce lieu mythique mi-fabuleux dont seuls quelques élus avaient entendu parler. N'écoutant que mon courage, je sautais dans les poches du nain dans lesquelles je trouvais une ceinture en forme de tour de pise, grâce à laquelle je m'arrimais habilement. Le nain, quant à lui, s'envola, car en fait c'était un moineau géant, ce qui expliquait bien des choses. Après des heures de vol, nous arrivâmes en vue d'un promontoire rocheux ressemblant à s'y meprendre a un promontoire rocheux, ce qui etait, je l'admet, un camouflage remarquable. Le nain-oiseau, que je decidais d'appeler Noiseau me fis remarquer que ce promontoire rocheux déguisé en promontoire rocheux n'avait rien à voir avec notre destination, et qu'il était 14h30 . Cette remarque judicieuse me rappela qu'il était l'heure de la sieste, et que je n'avais pas dormi depuis près de 8 minutes !!! Lorsque je me réveillai,je constatai que j'étais entouré de 2 personnages affalés sur des matelas délicieusement rembourrés. Ils se presentèrent: Maître Onome et Maître Opolitain... Ils m'avouèrent qu'ils comptaient me faire passer un petit test, mais que ma sieste prolongée de 3 jours 17h et 26 minutes les avait convaincus de mon savoir-faire en matière de Flemme. J'étais donc officiellement admis au PME. Laissant éclater ma joie, je me rendormis...
Fin du chapitre 2.
Attention lecteur, as tu noté l'accrostiche du sonnet de Noiseau ? Allez, vas je te le rappelle:" Vlmq lsea edc sav" Tu noteras la force poétique de Noiseau qui parvient en quelques lettres à en dire bien moins qu'en quelques lignes... Si toi aussi tu a des poèmes dont le sens caché est limpide comme un fourmilion de Guinée Equatoriale, n'hésite pas, garde les pour toi...

Chienclown IV (ou l'on apprend ce que l'on sait et où on se gausse devant une tête de page si désopilante...)

S'il a été dit dans le chapitre précédent ce que l'on sait déjà et que ce chapitre propose d'apprendre ce que l'on sait, il est évident de sagesse que ce n'est pas à négliger, et que cet apprentissage des montagnes se doit d'être connu comme un ver. Avant de continuer ce débat philosophique, reprenons l'histoire ou nous l'avons laissée. Je disais donc que mon admission au PME m'ayant ému au plus haut point, il me fallu quelques jours avant d'ouvrir les yeux. Apres m'être sustenté quelque peu, et après la sieste suivant la digestion, je fus reçu par les Grands Maîtres qui m'expliquèrent leurs projets combien fabuleux: conquérir le monde pour y imposer la Flemme. Ils avaient donc besoin de JCF, des jeunes cadres flemmatiques, afin d'y parvenir. Encore tout esbourdi, je leur repondis avec molesse, mais surtout avec ma bouche qu'ils pouvaient compter sur moi. Ainsi commença mon apprentissage harassant: il m'arrivait de travailler jusqu'a 38 min par jour, ce dont je ne me serais jamais cru capable. Nous fûmes bientôt rejoint par un être infâme au foyer, mesquin et ténébreux (cette phrase ne veut rien dire mais le jeu de mot en valait la peine...), se prénommant lui même le magicien Doze (des mauvaises langues critiquant son mètre 20 disaient qu'il devait s'agir d'une très très petite dose...). Dès lors, notre "travail" commença: Nous dormâtes, nous reunirites, discutirent, discutire, parlementâte, puis, nous apercevant que nous n'avions aucune notion de passé simple, nous en arrêtâmes là. Mais le gros du travail était fait: en effet, un serviteur sumo créé de toutes pièces (sauf celles de 50 centimes) travaillait désormais pour nous et pour son grand bonheur. Celui-ci, tout en poussant la chansonnette du haut de l'escalier, abattait une masse presque aussi enorme que lui de travail, et tout çà gratuitement... Nous pûmes dès lors commencer à bâtir notre pur empire en pierre ou l'allitération était reine, mais ou la Flemme y était un traineau (de rennes...)., ce qui nous procurait moult joie et moult frites... Alors que nos recherches, pour l'instant tenues secrètes, aboutissaient lors d'un jour beau et chaud (contrepèterie belge), il nous vint l'envie de partager notre savoir au commun des mortels, à ces insignifiantes petites créatures... Non, ne regarde pas derrière, c'est bien de toi que je parle...Ainsi naquit ce site (.com), que tu tiens devant tes yeux... Mais un jour, ô rage, ô desespoir, ô vieillesse ennemie, il advint que...
Fin du chapitre

(Tu notera le souffle épique et colegram de cette fabuleuse aventure, et le suspens que procure cette fin on ne peut plus frustrante. Il est évident que cette fin pourrait venir à se compléter contre une modeste rémunération...Tu noteras enfin que Pens a bien de la chance. (comprend qui peut ou comprend qui veut...))

L'espopée mirifique mi-raisin de Maistre Ruban, Grand Livre du PME 10,4

A l'aube d'un rêve (ou De Creationis Disciplorum barbi)

En ces temps immémoriaux, la Flemme était omniprésente. Le PME n'était encore composé que de 4 étranges dormeurs : le maître Onome, Opolitain, Ruban et le Magicien Doze. Lors d'un bel après midi, alors qu'ils faisaient une sieste sous un pommier, nos quatre compères furent soudainement réveillés.
- Que se passe t'il ? dit Onome.
- Na ou lala ? répondit Opolitain.
- Le bruit vient de là-bas, s'écria, mais pas trop fort, Ruban, allons voir sans nous presser ce que c'est. Ils arrivèrent près d'un buisson. Le bruit était insoutenable pour leurs fragiles oreilles. Onome poussa lentement quelques branches et quelques feuilles. Une forme informe noire, rugueuse et soyeuse à la fois surgit. Quel était donc ce nouvel animal? Opolitain, courageux mais pas téméraire s'approcha et tira sur une partie de cette chose.
- Aïe, cria-t-elle
Le bruit s'arrêta, puis repris. Opolitain retira.
- Aïe, qui me dérange ?
Nos amis s'écartèrent, la chose se leva. C'était une montagne de poil.
- Qui es tu dormeur ?
- Je m'appelle Barbu, et vous venez de tirer sur ma barbe. Qui êtes vous dites moi ?
Pendant ce temps, Ruban est parti se reposer.
- Je suis le maître Onome, fondateur du PME. Nous sommes venus jusqu'à toi car tu ronflais.
- Je ronflais ? Pardonnez-moi, cela faisait 20 ans que je faisais la sieste.
- 20 ans ! déclara Opolitain, c'est bien trop long, même pour moi.
Le magicien Doze qui avait enfin compris ce qui se passait dit :
- Mais alors, veux tu te joindre à nous pour faire la sieste, nous te ferons entrer au sein du PME.
- D'accord, répliqua Barbu
Ils allèrent lentement sous le pommier. Là, Onome pris une salette, la rompit et dit : Ceci est mon corps, rêve que tu le manges. Opolitain pris un cherry coke et dit : Ceci est mon sang, rêve que tu le bois. Par ces gestes, tu seras une partie de la Flemme. Le Barbu émit un son grave que seul les barbus ne peuvent comprendre car ils parlent tous un langage étrange de 2 syllabes : OU et UH. Et en un élan non moins lent, ils prirent tous un coussin en plume de thon, et s'endormirent.
Le lendemain, Ruban avait soif. Fatigué, il ne put attraper sa bouteille d'eau minérale. Barbu tendit sa main, et le lui donna. Un éclair brillant, et lumineux, et éclairant, traversa l'esprit de Ruban.
- Mais bien sur. Ta barbe t'a donné le pouvoir de tendre le bras pour faire une action quelconque. Désormais, tu seras le Disciplus Barbux, chargé d'exécuter les exécutions.
C'est ainsi que le PME a créé la fonction honorifique de Disciplus Barbux, et voilà comment un barbu sachant ronfler dans sa barbe et devenu rasoir a fini membre du PME, tout en étant aussi barbant.

Le Grand Livre du PME, IV, 254

Le poème du Magicien Doze



SIESTE ...

Il y passe une grande partie de son temps
Et ses rêves s'y déroulent sans incidents
Les évènements, sur son oreiller
Sont sans importance dans la vie éveillée
Tel une Salette, pour se nourrir, il n'en sort
Qu'un bref instant puis se rendort .
Ainsi est faite sa vie harassante
Qui telle qu'il l'espère ne sera pas trop fatigante .
Et ce Grand Maître du PME
Affirme la sieste ensommeillée, c'est ce qu'il y a de mieux .

La Sieste ... Le Magicien Doze dans : Les Fleurs de Somme

Siesto quia Flemmum



Qu'il est bon de s'asiester
A l'ombre du soleil d'été
Qu'il est doux de s'allonger sur l'herbe
Quand d'autres se battent contre les Serbes
Quand je m'allonge dans mon hamac,
Je pense à tous mes potes à la fac
Et je me dis: "Qu'il est doux de ne rien faire
Car la seule idée de travail m'exaspère
Avec mon oreiller en plumes de thon,
Je pique un petit roupillon
Et alors je ne pense à rien d'autre
Qu'à la Flemme qui me réconforte

La Sieste est bénie
On vous l'a toujours dit
Vous les Corses endormis

Oui c'est cela que j'aime,
Je sieste parce que j'ai la Flemme

Maître Onome et Maître Opolitain dans un jour d'inspiration (Grand Livre du PME XII, 415)

La Ballade de Gay Lussac (le joyeux luron)



Je suis Gay Lussac, je suis un gay luron
Entonnez tous ma chanson
Je suis Gay Lussac, je suis un gay luron
Pas comme ce PD de Clapeyron

Je suis Gay Lussac
M'enfermez pas dans un sac
C'est moi Gay Lussac le gay luron
Plon Plon

--Musique originale par le Maître Onome, avec l'aide du prophète Eurole et du Maître Ruban pour des rimes additionnelles 2002

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