2002

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Ferrari n°2

 
Pays Départ (grille) Arrivée
1 Australie 1 Abandon : Dans le premier tour, Rubens est sous pression après sa pole. Ralf lui arrive dessus à plein régime par derrière et décole en usant de la Ferrari comme d'un tremplin. Début de course chaotique, cet accident en amènant d'autres. 

Rubens : « Ce sont des choses qui arrivent en F1 et c'est vraiment dommage de nous voir éliminé si rapidement. Au début, j'ai essayé de défendre ma position et j'ai freiné. Je ne pense pas avoir freiné trop tôt. En fait, je crois que j'ai freiné plus tard que d'habitude parce que j'étais sous pression et inquiet que quelque chose comme ça se produise. C'était un impact violent car Ralf était à fond. Je ne pense pas que nous aurions passé le premier virage »

2 Malaisie 3 Abandon : Au bénéfice d'une touchette entre les 2 monoplaces de la 1ère ligne, Rubens prend la tête du Grand-Prix. Sa stratégie à 2 arrêts le fait perdre la 1ère place au bénéfice de Ralf qui a opté pour un seul arrêt. Mais au 38 ème tour, alors que Rubens peut espérer finir 2ème, il doit abandonné, moteur cassé. 

Rubens : Je pense que le choix d'une stratégie de deux arrêts était juste, car nous aurions pu connaître des problèmes de pneus en ne s'arrêtant qu'une seule fois. Etant donné les performances de la voiture et des pneus de nos adversaires, il était possible de terminer au moins deuxième ce qui aurait été très bien

3 Brésil 8 Belle remontée, dès le 13ème tour, Schumi laisse en effet passer Rubens, sans doute plus léger en carburant. Il tourne plus vite que tout le monde et assure le spectacle. Mais coup de théâtre au 18ème tour, Rubens doit abandonner au plus grand regret des spectateurs brésiliens.

« Nous avions opté pour une stratégie différente de celle de Michael, car en partant de la quatrième ligne, c'était la meilleure chance de récupérer des places dès le départ. Tout allait bien et j'ai réussi à m'installer en tête. Je pense qu'avec la stratégie que j'avais adoptée, j'aurais pu terminer sur le podium. Malheureusement, ma voiture a connu un problème hydraulique et j'ai dû abandonner. La F2001 fonctionnait bien aujourd'hui et je voulais vraiment obtenir un bon résultat. Malgré le fait que je n'ai pas marqué de point après trois courses, ma motivation reste intacte, en partie parce que j'estime que j'ai montré ce que je pouvais faire »

4 San Marin 2 2 : Dès le départ, Rubens est dépassé par Ralf et pointe en 3ème position. Il suit le rythme imposée par l'allemand. Mais au 29ème tour, Rubens semble s'impatienter et il signe le meilleur tour. C'est à ce moment là que le pelloton entame la valse des ravitaillements qui va profiter au Ferrari, Rubens pouvant s'emparer de la 2ème place. Le 2ème ravitaillement ne changera rien pour Rubens qui obtient une superbe 2ème place pour la plus grande joie des tifosis.
5 Espagne 2 Abandon : Incroyable, la série noire continue. Lors du départ pour le tour de formation, Rubens est scotché sur la grille. Direct aux stands pour l'abandon !

« Jusqu'à présent je n'ai pas été épargné et même si je ne compte que six points au classement pilotes, ma motivation n'en est que plus forte, car je connais le potentiel de la voiture et de l'équipe. J'attends avec impatience que la roue tourne pour la prochaine confrontation en Autriche. C'était un jour de frustrant, mais ce genre de choses arrivent et généralement cela ne dure pas longtemps »

6 Autriche Pole position 2 : La course n'est encore pas partie que l'on s'agite déjà. Va-t-il pleuvoir ? Le ciel menace en tout cas. Mais le départ se fait sur piste sèche, et Rubens garde sa première place. Domination des Ferrari jusqu'à la sortie de piste de Panis qui provoque l'irruption de la safety car. Les deux Ferrari en profitent pour ravitailler tranquillement, Rubens repart en tête. A partir du 40 ème tour, les deux Ferraris font une course dans la course, s'arrachant les records du tour. Au 60 ème tour c'est le 2ème ravitaillement pour Rubens et Schumi. Statu quo. Superbe lutte, mais les dixièmes commencent à se réduire pour Rubens qui possèdait 4 secondes d'avance après le 2nd ravitaillement. On s'oriente vers un scandale. Les consignes demandent à Rubens de freiner et de laisser passer Schumi, ce qui est fait dans le dernier virage. Schumi l'emporte dans la stupéfaction, le dégoût et le mépris général.
Page spéciale
7 Monaco 5 7 : Départ moyen de Rubens, qui perd des places. Au 41ème tour Rubens perd son aileron avant en attaquant Raikkonnen, il doit passer par les stands.

« La fin de course était pour moi très ennuyeuse. Quand vous disposez d'une voiture que vous savez capable de s'imposer et que vous êtes collés derrière des voitures plus lentes, c'est irritant » pestait Rubens. « Au départ, j'ai perdu deux places et j'ai donc tout fait pour reprendre ma position. J'ai senti l'opportunité de passer Raikkonen. Je me suis donc placé à l'extérieur avant de plonger à l'intérieur, mais il a freiné et m'a fermé la porte. Il n'y avait rien à faire et je l'ai percuté. »

8 Canada 3 3 : Très bon départ de Rubens qui prend la tête au premier tour déjà. Pendant les 25 premiers tours, Rubens fait le forcing s'appopriant les meilleurs tours en creusant un petit écart de 4' sur Schumi. Il ravitaille au 26 ème tour. La valse des ravitaillements le ballote de la 4ème place à la 2ème, au 50 ème tour, puis à nouveau 4ème au 54ème tour après un nouveau ravitaillement. En fin de cours, Rubens est à la lutte avec Coulthard pour la 2ème place, et lors d'une attaque du brésilien ils risquent de passer tout droit tous les deux. Rien ne changera d'ici l'arrivée.
9 Europe 4 1 : Profitant d'un départ très animé, Rubens prend la tête et signe durant les premiers tours, d'excellents chronos. Avec une trentaine de secondes d'avance sur le pelloton et une bonne marge sur Schumi, Rubihho peut ravitailler tranquille et repartir en tête. Les tours se suivent et se ressemblent pour Ferrari qui se ballade en tête. La question est de savoir si Rubens va de nouveau devoir laisser passer Schumi. Ce n'est heureusement pas le cas, et c'est la victoire pour Rubens.

« Le départ fut vraiment excitant. Je voulais m'élancer proprement, sans mettre Michael en difficulté. L'équipe nous a laissé attaquer du mieux que nous pouvions durant la majeure partie de la course. Mais après le second ravitaillement on nous a demandé d'être prudents et de ramener les voitures à l'arrivée. Les pneus ont été efficaces, la voiture fantastique et j'ai vraiment pu attaquer, être compétitif » poursuivait le Brésilien. 

« L'Autriche ? C'est du passé. La stratégie favorisait Michael. Cette fois, tout a joué en ma faveur. Cela montre combien l'équipe est forte et soudée. Je veux maintenant profiter de ce moment avec ma femme et mon fils qui sont présents ici. J'attends maintenant Silverstone que je considère un peu comme mon circuit. »

10 Grande-Bretagne 2 2 : Rubens cale lors du départ de formation. Il partira en dernière postion. Il effectue une remontée folle, et au19ème tour se retrouve deuxième derrière Schumi. Il pleut... Au 40ème tour, Rubens perd sa place au profit de Montoya. Mais au 46ème tour, Rubens repasse Montoya au bout de la ligne droite au profit d'un dépassement assez chaud. Il reste 5 tours et Rubens s'est détaché. Au 58ème passage de la ligne, Rubens réalise même le record du tour, et du circuit.
11 France 3 Abandon : Il ne part même pas...
12 Allemagne 3 4 : On croit rêver. Rubens est à deux doigts de devoir abandonner dès le départ. Mais finalement il part et pendant les 20 premiers tours est sur le porte-bagages d'un Ralf (2ème) assez résistant. Il ravitaille rapidement, puis Ralf aussi. Statu quo. Aux alentours du 44ème tour, Rubens ravitaille à nouveau, mais c'est l'incident. La trappe à essence est capricieuse, et Rubinho perd plus de 20 secondes. Il est 4ème derrière Schumi, Ralf et Montoya. Au 63ème des 67 tours, Ralf doit retourner aux stands pour un problème de pression pneumatique, mais il ressort juste devant Rubens qui fini alors 4ème.
13 Hongrie Pole position 1 : Bon départ de Rubens. Les 2 Ferrari se balladent en tête, seul Ralf limite la casse. Rubens aligne les meilleurs tours et prend un tour à Montoya qui, victime d'un incident avait dur repasser aux stands. Tout le monde a ravitaillé une fois, et Barrichello est toujours en tête devant son coéquipier. Au 56ème tour, Rubens s'arrête aux stands, un tour après Schumi. En ressortant, il se glisse d'extrème justesse devant l'autre Ferrari, et prend donc à nouveau la tête. Il n'emportera pas le meilleur temps, mais gagne quand même la course, la 3ème de sa carrière.

« Après mes deux ravitaillements, Michael (Schumacher) était très près. Il y a toujours une grosse pression avec un tel champion derrière soi. Surtout qu'il est facile de commettre une faute sur ce circuit, de sortir. Je suis resté concentré car c'était dur physiquement. Quand Michael a réalisé son tour rapide, j'ai été très surpris de le voir derrière moi à nouveau. J'ai pensé qu'il voulait s'amuser parce que nous avions ralenti l'allure de façon à ramener nos voitures à l'arrivée sans problème. Maintenant, j'attends de faire du bon boulot en Belgique. » 
 

14 Belgique 3 2 : La pluie n'est pas impossible au départ du plus beau grand-prix de la saison. Pourtant, Rubens part en pneus durs, à l'instar de Coulthard. Dès le départ, Schumi écrase la conurrence, Rubens y compris. Après 20 tours, et un arrêt au stand chacun, Schumi a 16' d'avance sur Rubens, et 10 secondes de plus après le second ravitaillement, 30 ème tour. Les Ferrari ralentissent et assurent durant les 6 derniers tours, condédent jusqu'à 5 - 6 secondes au tour. Joli doublé des Ferrari.

« Etant donnés les problèmes rencontrés depuis vendredi pour trouver les bons réglages, je suis très heureux de ce résultat. D'autant qu'il me permet de consolider ma deuxième place au Championnat. Dimanche matin encore, je n'étais pas tout à fait satisfait de l'équilibre de la voiture et, honnêtement, j'ai fait un mauvais choix de pneus. Avant le départ, j'étais stupéfait par la vitesse de Kimi et j'ai pu le passer au départ et cela m'a facilité la vie. J'ai connu des moments difficiles quand Massa puis Panis ont explosé leurs moteurs devant moi. Pas seulement pour essayer de trouver mon chemin dans la fumée mais aussi il fallait que je regarde s'il n'y avait pas de l'huile sur la piste. Je n'ai jamais pensé demander si Michael pouvait me laisser passer pour m'aider à marquer plus de points. Michael a été si dominateur à Spa tant aux qualifications qu'en course. Il était clair après trois ou quatre tours que je ne pourrais pas le suivre. Il a mérité sa victoire. » 
 

15 Italie 4 1 : Dès le départ, Barrichello s'empare de la 3ème place, Schumi est 4ème. Mais dès le 5ème tour, Ralf puis Montoya sont en difficultés, et les Ferrari s'emparent de la tête (Rubens 1er). Il aligne les meilleurs tours, laissant planer le doute sur sa stratégie. Après 17 tours, Rubens a 16' d'avance sur Schumi, il fait le spectacle. Au 19ème tour Rubens ravitaille rapidement, et cède la première place à Schumi. Au 28ème tour Schumi fait son seul arrêt, et Rubens prend la tête. Il ne la quittera pas, et signe sa 4ème victoire en Grand-Prix, avec un meilleur tour à la clé.

« C'est formidable de réussir un tel résultat sur une course à domicile alors que tous les membres de l'équipe sont là à Monza. C'est ce qui pouvait arriver de mieux pour récompenser tout le monde du dur travail réalisé. Je ne m'attendais pas à vivre un tel moment avec tous ces gens autour du podium. C'était un sentiment très fort »

« Pour ce qui est de la course, j'étais un peu confus de la manière dont j'ai pris les commandes. J'ai vu Ralf ralentir et j'ai plongé à l'intérieur. Ensuite, je me suis mis dans le sillage de Montoya et je l'ai dépassé. C'était un tour parfait et la voiture allait de mieux en mieux ce qui me permettait d'attaquer. Je pense que la stratégie de deux arrêts était la bonne. Je veux remercier tous les membres de l'équipe et notamment l'équipe d'essais et Bridgestone qui a fait un super job pour nous fournir de bons pneus. Comme nous sommes chez nous, je m'attends à ce que nous fassions une grand fête ce soir » 

16 Etats-Unis (Indianapolis) 2 1  : Les Ferrari caracolent en tête dès le début, et les meilleurs tours s'arrachent entre Schumi et Rubens. 29ème tour, arrêt aux stands pour Schumi, Rubens prend la tête mais ravitaille juste après et retourne 2ème. Dès lors Coulthard s'accroche courageusement au rythme des rouges. Deuxième arrêt aux stands, et on retrouve Rubens 2ème. Sur la ligne d'arrivée c'est le coup de théâtre, Schumi ralenti légèrement, Rubens se met à ses côtés et... c'est Rubens qui gagne dans une confusion incroyable et inédite. Côté Ferrari on estime que Schumi a laissé passer Rubens volontairement, mais l'écart n'est que de 11  milièmes, un record. Il se murmure ironiquement que les deux pilotes ont voulu finir égalité... Incompréhensible, mais Rubens finit quand même premier avec le meilleur tour à la clé.

Les Etats- Unis sont un pays important dans ma vie et cela me fait quelque chose de m'être imposé ici. Au dernier virage, je ne savais quoi faire et Michael a été très sympa de nous laisser finir côte à côte. Avec Michael, nous savons que les intérêts de Ferrari priment avant tout et c'est en gardant constamment ce paramètre à l'esprit que nous acceptons les différentes situations que nous avons traversées cette saison. Maintenant j'attends la prochaine course au Japon devant de nombreux tifosi japonais et où le plus important sera de faire une bonne course pour Bridgestone.

17 Japon 2 2  : Durant les premiers tours c'est le statu quo, et les Ferrari se balladent à nouveau en tête. Après 10 tours, Rubens a 5 secondes de retard. Un tour après Schumi, Rubens s'arrête et confirme la stratégie à 2 arrêts. Il ressort 4ème, puis après le ravitailement de Raikkonen se retrouve 3ème et enfin 2ème après celui de Ralf. Après les 2èmes ravitaillements, Rubens maintient sa 2ème place et il ne reste plus que 11 pilotes. Plus rien ne se passe, Rubens était déjà assuré de finir 2ème au classement final.

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