Chansons
de France...
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Son père était un machiniste
Du théatre de l’Odéon
Tonton…
Sa mère était une fleuriste
,
Vendant sa fleur et ses boutons.
Tonton…
A quatorze ans, suçant des pines
Elle fit son éducation
Tonton…
A dix-huit ans, dans la débine
Elle s’engagea dans un boxon,
Tonton…
A vingt quatre ans, sur ma parole,
C’était déjà une
fière putain
Tintin…
Elle avait foutu la vérole,
Aux trois quarts du quartier latin,
Tintin…
Le marquis de la Couillemolle
Lui fit bâtir une maison,
Tonton…
A l’enseigne du « Morpion qui vole
»
Une belle enseigne pour un boxon,
Tonton…
Elle voulut aller à Rome
Pour recevoir l’absolution
Tonton…
Le pape était fort bien à
Rome,
Mais il était dans son boxon
Tonton…
Et, s’adressant au Grand Vicaire,
Elle dit : « J’ai trop prêté
mon con »
Tonton…
Si tu l’as trop prêté ma
chère,
Eh ! bien reprête-le-moi donc »
Tonton…
Et la serrant entre ses cuisses,
Il lui donna l’absolution,
Tonton…
Il attrapa la chaude-pisse
Et trente-six douzaines de morpions
Tonton…
Elle finit cette tourmente
Entre les bras d’un marmiton
Tonton…
Elle mourut la pine au ventre
Le con fendu jusqu’au menton
Tonton…
Et quand on la mit dans la bière
On vit pleurer tous ses morpions
Tonton…
Et quand on la mit en terre,
Ils s’arrachèrent les poils du
con
Tonton…
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