Hathor, apparaît sur le plus ancien document historique recensé à ce jour, la « Palette de Narmer ». C'est une palette en schiste retraçant l'unification des 2 royaumes d'Egypte par Narmer, 1ér pharaon de la 1ére dynastie. En partie supérieure, les 2 faces de la palette sont ornées de têtes de vache qui symbolisent la déesse Hathor.
La liste de ses attributions et très impressionnante: elle est la déesse de l'amour, dame de musique, dame de Byblos et de Pount, maîtresse des pays étrangers, maîtresse de la turquoise, dame de l'ivresse, maîtresse des ballets et des gais refrains ... Elle agit comme nourrice de l'enfant royal, elle apparaît alors en femme ou en vache allaitent le jeune héritier. Elle est protectrice de la nécropole thébaine: dans ce rôle elle figure en vache émergeant d'une montagne escarpée symbolisant la falaise libyque dans laquelle sont creusées les tombes. Elle intervient comme déesse de la danse, de la musique et de la joie, elle adopte alors l'aspect d'une jeune femme agitant un sistre, instrument de musique ressemblant à un hochet dont le tintement, dit-on excite les dieux. Elle est également déesse du sycomore à Memphis, dans ce cas, elle surgit d'un sycomore, arbre dont se nourrissent les âmes des défunts dans le monde inférieur.

En matière d'iconographie, son aspect le plus intéressant est celui qui la présente en tant que souveraine des 4 coins du ciel et maîtresse des points cardinaux, elle est alors figurée sur des piliers bien spécifiques puisqu'ils sont surmontés de chapiteaux, gravés, sur chaque face, d'une tête de vache. C'est 4 visages symbolisent chacun, une facette de sa personnalité: Hathor, lionne en tant qu'œil de Rê anéantissant les ennemis du soleil, Hathor vache en tant que déesse de l'amour et de la renaissance, Hathor chatte en tant que protectrice des foyers et nourrice royale, Hathor cobra en tant qu'incarnation de la beauté et de la jeunesse.

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